L'Emergence de Bellegarde ou Emergence de Jaun se trouve juste en face du village du même nom, en rive gauche du Jaunbach. L'émergence sort d'une paroi à 8 mètres de hauteur en formant une belle cascade qui rejoint le Jaunbach. |
Description |
Développement : 250m |
Dénivellation : -80m |
Le porche d'entrée donne sur une galerie d'une quinzaine de mètres qui se poursuit en siphon. Ce dernier est en général d'assez grande dimension (2 x 3m) et jusqu'à -68m, il descend par des crans successifs séparés de secteurs horizontaux; il se poursuit par une galerie en montagne russe jusqu'à -80m, terminus des explorations. La suite ne présente aucun autre obstacle que celui représenté par le matériel et la technique de plongée, mais il est bon de préciser que la plongée de cette émergence est vraiment difficile. |
Hydrogéologie |
L'émergence draine une vaste région qui en passant par la Hochmatt, se développe jusqu'au vallon des Morteys. Un traçage effectué en 1928 dans de dernier en a prouvé la liaison, mais l'accès à un collecteur par les spéléologues n'a pas (encore ?) été trouvé malgré la découverte de nombreuses cavités : Réseau des Morteys (6600m, -521), gouffres sur le massif de la Hochmatt, etc.... |
Historique |
Première plongée le 11 mars 1973 par Cyrille Brandt (GSL/GLPS) et Olivier Isler (GLPS); la distance atteinte est de 143m pour une profondeur de 38m. Le 23 mars, les mêmes plongeurs dépassent de seulement 2m le terminus pour s'arrêter au sommet d'un cran de descente. |
Bibliographie |
Brandt C. (1975) : Explorations de plongée souterraine. - Stalactite, 25(1) : 7-21 |
Brasey J. (1989) : La Cascade de Jaun. - Canard mousquetonné, 1989 : 3-7 |
GLPS (1976) : Emergence de Bellegarde. - Le Trou, GS-Lausanne, 11 : 14-16 |
Tille I. (1989) : Record à Bellegarde. - Niphargus, 2, avril : 4-5 |
Photographies |
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