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KARST DES ROCHERS DE NAYE


GROTTE DU GLACIER


En préambule, on peut simplement dire que la grotte est un vrai labyrinthe ! Sa description n'est donc pas évidente et on peut opter du très sommaire au très détaillé; la version qui est proposée dans cette page se situe à mi-chemin ce qui explique sa longueur assez importante.




Réseau des Touristes

C'est la galerie principale et ses annexes entre les entrées supérieure et inférieure. Depuis l'entrée inférieure, un couloir bas mène à un premier carrefour avec à droite le départ de la Galerie des Salles, puis en continuant sur la gauche, une galerie remontante se termine par deux ressauts dont l'escalade ne pose aucun problème grâce à des échelles fixes. On se retrouve alors dans une salle et ce qui surprend en premier, c'est de retrouver la faible lueur du jour; pour le comprendre, il suffit d'emprunter à droite la belle galerie qui prolonge la salle. Cette belle galerie, parfois occupée par un gros névé, remonte de plus en plus fortement et finit par déboucher en pleine falaise : c'est le fameux Trou à l'Aigle. Bien qu'on le définisse comme dangereux (c'est là que plusieurs touristes imprudents ont chuté en bas de la paroi en cherchant à sortir de la grotte), il suffit d'un peu de bon sens pour se rendre compte qu'il n'y a ici aucun échapatoire ! En quittant ces lieux, la galerie principale passe dans une zone sinueuse avec plusieurs départs sur les côtés et après un court étranglement on débouche dans une haute galerie où le plafond se perd dans le noir; on la remonte en observant au passage un nouveau départ sur la gauche, puis les dimensions perdent de l'ampleur et la galerie tourne à angle droit sur la gauche. Quelques dizaines de mètres plus loin, on ressort de la grotte par la sortie supérieure.




Réseau Supérieur

A quelques mètres de l'entrée supérieure, une escalade permet de rejoindre une belle conduite forcée qui remonte fortement jusqu'à une salle encombrée de blocs formant carrefour : à gauche, on accède au sommet d'un puits de 20m au sommet duquel trône un énorme bloc coincé entre les parois; ce puits est le premier qui rejoint la Galerie des Touristes. A droite, la suite du Réseau Supérieur est rapidement percée d'un puits de 30m, deuxième à redonner dans un annexe de la Galerie des Touristes et peu après on rejoint un troisième et dernier puits (P16) en liaison avec un annexe de la Galerie des Touristes. En face, une galerie se détache et après quelques passages bas et des ressauts, elle ressort à l'air libre par une ouverture située en dessus du Trou à l'Aigle; c'est la Galerie Léon Beaud dont l'accès est moins difficile en tentant l'escalade à l'extérieur.




Réseau du Jeûne

Deux accès différents se détachent de la Galerie des Touristes. Le premier, le plus près de l'entrée supérieure et derrière une barrière, mène au Puits Fourel (P18). A la base de ce dernier, une série de ressauts et de méandres se terminent à la base d'un P11 qu'on atteint aussi par le deuxième accès au réseau. Au bas du P11, un méandre assez étroit et sinueux mène à la salle terminale très boueuse de ce réseau. En prenant maintenant le deuxième accès, dans un annexe proche de la Salle du trou à l'Aigle, un court boyau étroit débouche au sommet du Puits Fourel, mais de l'autre côté de accès précédent; en longeant un palier, on rejoint deux petites verticales suivie d'un beau méandre descendant. Après un premier carrefour dont la branche de droite donne au sommet du P11 cité précédemment, on arrive à un autre carrefour; à gauche, on a un système de petites galeries dont une surmontée par une grosse cheminée, tandis que droit devant on accède à nouveau à la salle terminale.




Galerie des Salles

Se détache de la Galerie des Touristes près de l'entrée inférieure. Dans une première partie, les dimensions sont vastes, puis au niveau d'une petite escalade de 3m, elles s'amenuisent. On passe ensuite au pied d'un départ sur la gauche peu visible (boyau à 6m du sol) menant au Réseau des Puits et peu après, un nouveau départ sur la gauche se présente : c'est une galerie annexe terminée par une trémie. Droit devant, il faut franchir en vire le sommet d'un puits de 4m et on continue la progression à quatre pattes ou à plat ventre jusqu'à une étroiture donnant dans une salle surmontée d'une cheminée. On en ressort par un couloir bas percé de deux petits puits et on se redresse alors dans une faille qui met un terme à cette galerie.




Galerie du Ruisseau

Dans un coude de la Galerie des Salles, un méandre est suivi par un boyau formant une étroiture en U peu difficile. On se redresse dans une petite salle où un court méandre se greffe sur le côté, puis un boyau remontant mène à un deuxième carrefour : sur la gauche, un long méandre remontant se divise d'une part pour redonner au sommet de la Galerie des Salles (P10) et d'autre part pour se terminer par une étroiture bienvenue. A droite, la suite principale passe par deux crans verticaux menant 17m plus bas au départ de la Galerie du Ruisseau. Un premier ressaut de 4m donne dans un élargissement, puis la progression va s'effectuer dans une galerie sinueuse haute et assez étroite où chemine le ruisseau; à la faveur de petits ressauts, on perd régulièrement de l'altitude et après plus de 100m de cheminement, on débouche dans la Salle à Manger surmontée par la Cheminée de la Pluie. On quitte la salle par un ressaut au dessus d'un gros bloc, puis on rejoint un ressaut de 4m où à sa base on rencontre maintenant de la boue : c'est le signe qu'à partir de là, la suite peut être totalement noyée. Peu après, un nouveau puits (6m) donne dans la Salle des Sapins d'Argile, mais à l'heure actuelle il ne reste plus grand chose de ces fameux sapins; quant à la salle, les dimensions s'amenuisent de plus en plus jusqu'à un siphon de boue impénétrable.




Galerie des Sources

Au début et à gauche de la Galerie des Salles, le départ de la Galerie des Sources est encombré de blocs cachant ainsi partiellement l'accès à cette dernière. L'obstacle franchit, on débouche au sommet d'un méandre haut de 5m où un peu d'opposition est nécessaire afin de rejoindre une galerie de hauteur d'homme où coule un léger ruisselet. Bientôt, le plafond s'abaisse et un laminoir humide oblige à une reptation sur deux mètres; la galerie reprend ensuite des dimensions plus humaines, mais un second laminoir (encore plus étroit) se présente. Quelques planchettes évitent de trop se mouiller, mais la plupart du temps il est difficile de ne pas "prendre l'eau" ! Heureusement, le passage est court et peu après on arrive alors à un carrefour :

A gauche, on passe à la base du Puits des Douches et on aborde ensuite un superbe "escalier naturel", car entièrement recouvert de calcite blanche; par une succession de petits ressauts, une salle de 5m de diamètre baptisée Le Petit Lac. En face, le ruisseau disparaît dans un passage impénétrable (perte), tandis qu'au dessus de la tête, on devine l'arrivée d'un puits avec un palier dix mètres plus haut : c'est la base du P35-P10 provenant du Réseau des Merveilles.

Droit devant, il faut franchir un ou deux gros blocs et un ressaut remontant de 2m, puis passer en opposition au dessus d'un puits sans continuation avant d'arriver à un petit siphon terreux et impénétrable d'où s'échappe le petit ruisseau qui s'écoule dans la galerie que l'on vient de suivre. A ce niveau, on accède au Réseau des Puits.




Réseau des Puits

C'est un réseau complexe qui se développe entre la Galerie des Sources et le Réseau Lada et dont le nom est dû à plusieurs puits qui jalonnent son parcours; certains sont en liaison avec le Réseau des Merveilles ou le Réseau du Bronx.

Galerie des Puits
Depuis la Galerie des Sources, il faut s'enfiler entre des blocs et on débouche alors dans une vaste galerie ébouleuse parallèle à la galerie précédente; en prenant sur la droite, on revient en arrière et on aperçoit un départ sur la gauche : c'est l'accès à la Salle Pipa décrite plus loin. En prenant la galerie sur la gauche, il faut progresser le long d'un grand pan incliné en longeant la paroi de gauche, puis on débouche dans un élargissement encombré de blocs où se trouve plusieurs départs : à gauche, un puits de 3 x 4m de diamètre (Puits des Blocs) donne sur un petit réseau inférieur, tout droit, une vire et une escalade mène au pied du Puits de la Fistuleuse et à droite une esclade de 8m donne sur la suite du réseau. Au sommet, la galerie est jonchée de blocs et plusieurs départs sont visibles sur les côtés : à droite, c'est l'arrivée du Puits Mystère (17m) dont le sommet est accessible depuis le Réseau du Bronx et un peu plus loin, à gauche, c'est l'accès au Mille Doigts qui est décrit plus loin. Droit devant, une faille verticale se "shunte" par un boyau inférieur et un petit ressaut de 2m, puis on arrive à une "crevasse" qui se franchit en descendant au fond; les dimensions prennent alors de l'ampleur et le plafond disparaît dans le noir. On arrive alors à la base d'un vaste puits de 30m où la visite de cette partie du réseau se termine ici, car l'accès au sommet de ce dernier ne peut se faire qu'en empruntant le boyau de jonction entre la Galerie des Salles et la Galerie des Puits.

Secteur de la Salle Pipa
Par une grande fenêtre, on rejoint une petite salle ronde où une escalade de 6m permet de gagner un méandre qui remonte et qui est coupé de petites escalades; après une portion où l'on progresse au plafond, on arrive dans un élargissement formant carrefour. A gauche, un méandre spacieux mène à la base d'un ressaut de 3m dans la calcite dont le sommet est prolongé par un couloir resseré se terminant par un R2 et un court boyau. Droit devant un joli méandre (0,8 x 2,5m) mène au pied d'un ressaut de 3m suivi d'un boyau étroit qui débouche dans la Salle Pipa. Sur la droite, un méandre descendant se termine par une fissure impénétrable (perte d'un ruisselet), tandis que sur la gauche, une escalade de 5m donne sur un diverticule de quelques mètres.

Secteur des Mille Doigts
Au départ de la Galerie des Puits, un premier ressaut de 2-3m sous les blocs se franchit en désescalade, puis on gagne rapidement une zone basse prolongée par différents passages dont les plus simples passent par deux petits puits (P7-P5). On gagne ainsi un vaste palier formé de blocs maintenus en équilibre par l'un d'eux ayant une taille phénoménale. Depuis ce palier, trois parties du réseau peuvent être visitées :
1)
En descendant sous les blocs, on rejoint une vire inclinée par laquelle on atteint le fond réel du puits qui est dominé par l'imposante masse du palier de blocs. Si il n'y a aucune suite (un ruisselet disparaît par une minuscule perte), on peut par contre admirer les "Mille Doigts", curieuse formation argileuse d'environ 1,6m de diamètre pour 50cm de haut trônant à même le sol.
2)
En remontant le palier vers une zone calcitée, on arrive à une lucarne surmontée d'une cheminée prolongée à son sommet par une courte galerie; en face de la lucarne, un beau méandre se détache sur une trentaine de mètres avant de se terminer par un bouchon de sable (perte).
3)
Quant au dernier cheminement, son départ se trouve exactement à l'opposé du précédent. C'est un autre méandre qui descend assez fortement jusqu'à un ressaut de 3m formant carrefour : tout droit, le méandre se termine par un puits dans une salle en cul-de-sac, tandis qu'une escalade sur la droite permet d'accéder à une galerie supérieure. Dans cette dernière, une première branche rejoint le plafond de la salle, tandis qu'une autre branche mène au pied d'une cheminée.

Liaison Salles - Puits
Depuis la Galerie des Salles, une escalade de 6m en paroi de gauche mène au départ d'un petit conduit remontant où coule un léger ruisselet. En s'engageant dans ce dernier on remonte à 45° le plus souvent à quatre pattes ou sur les coudes et après quelques virages, un ressaut de 2m précède une zone plus étroite dont un boyau de quelques mètres avec une hauteur constante de 30cm. Après un nouveau coude, on peut à nouveau se mettre à quatre pattes, puis quelques mètres plus loin, on arrive dans une faille transversale suivie d'un petit méandre qui débouche alors dans la grosse galerie du Réseau des Puits. Pour ce passage, il vaut mieux placer une corde peu avant la sortie, car celle-ci est délicate et située au sommet d'une grande verticale.

Secteur amont du P30
Depuis le débouché du boyau de "Liaison Salles-Puits", trois passages peuvent être empruntés : Juste en dessous de nous, un puits de 3-4m conduit à une margelle de blocs précédant un beau puits de 30m dont la base est le terminus de la Galerie des Puits. A droite, en passant en dessus du ressaut de 3-4m, on peut suivre une galerie supérieure avec deux orifices de puits donnant aussi dans la Galerie des Puits. La troisième possibilité est de prendre à gauche, en amont du P30; la galerie remonte fortement jusqu'à un petit col, puis on débouche dans une jolie salle décorée de coulées de calcite dont le fond s'atteint en passant au dessus d'un puits étroit. En face, une lucarne à 8 mètres de hauteur donne accès au Réseau Lada, mais il n'est pas nécessaire de l'atteindre car il y a un autre cheminement.
Au lieu de franchir le puits qui précède la salle, la descente de ce dernier (7m) permet de rejoindre une petite salle (Salle du P7), point de départ d'une zone complexe.
On a d'abord deux galeries qui rejoignent le P30, une à 25m de hauteur (Shunt Supérieur) et l'autre à 20m de hauteur (Shunt Médian). A la base de la Salle du P7, deux lucarnes communiquent au sommet d'un puits de 13m donnant sur une galerie amont-aval. A l'amont, un bassin de 4m de long est prolongé par vingt mètres de galeries avec une étroiture au milieu et à l'aval on rejoint encore une fois le P30, mais cette fois à 10m du fond (Shunt Inférieur). Revenons maintenant au sommet du P13 où on peut suivre une galerie qui remonte; quelques annexes s'y greffent, mais en cherchant bien on trouve une cheminée de 5m suivie d'un boyau qui mène au sommet de l'escalade de 8m citée précédemment; on est au départ du Réseau Lada.




Réseau Lada

Au sommet de la cheminée d'accès, on aborde un méandre remontant de 10-12m de hauteur pour 0,5 à 0,8m de largeur où il vaut mieux progresser à mi-hauteur. Lorsqu'il s'élargit, on rejoint le fond, puis on arrive à un coude au pied d'une remontée qui se franchit facilement en escalade en prenant un rétrécissement. Au sommet, sur un palier, le réseau se divise.
Dans la paroi de droite, un méandre à 3m du sol donne sur le "cheminement inférieur"; après quelques mètres la descente d'un P4 permet de se retrouver dans une galerie remontante de près de dix mètres de large. A ce niveau, un petit réseau se développe sous le puits de 4m; on y trouve trois branches se terminant par des puits colmaté ou des fissures impénétrables. En remontant la grosse galerie, on rejoint une trémie qui peut s'escalader (E7) et après un passage tortueux on débouche dans une alcôve où on devine un immense vide : c'est la base de la Salle Etienne. Dans la première partie de cette salle, on passe à côté d'un bloc dantesque formé par un pan de paroi éboulé (il occupe tout l'espace sur la droite), puis en cheminant à travers des blocs souvent importants, on remonter une pente qui devient de plus en plus prononcée qui aboutit à un replat, terminus où l'on domine toute la salle. Toutefois, on peut encore remonter en escalade jusqu'au plafond de la salle, point haut de la grotte à +101m.
En revenant à notre palier, on peut aussi prendre le "c
heminement supérieur", beaucoup moins pratique. Quelques pas d'escalade dont une aérienne se shuntant par un boyau glaiseux mènent à une cheminée de 8m suivie d'une galerie percée d'un puits de 17m relié au "cheminement inférieur". La suite étant en face, il faut traverser délicatement le puits pour s'engager dans un méandre qui rejoint un puits d'une dizaine de mètres; à sa base on atterrit alors dans la Salle Etienne.




Réseau des Merveilles

Zone d'accès
Depuis la Galerie du Trou à l'Aigle, l'accès au Réseau des Merveilles se fait par une haute diaclase large d'un mètre menant à une série d'escalades séparées par des paliers. En cours de route, on croise des départs sur les côtés menant à un petit réseau avec des puits, des cheminées et des galeries communiquant entre elles où redonnant dans la Galerie du Trou à l'Aigle. A partir du dernier palier, une cheminée se prolonge encore sur une bonne quarantaine de mètres de hauteur pour se terminer par un boyau : c'est la Grande Cheminée. Quant à la suite du trajet principal, elle se trouve à 6m de hauteur dans la cette Grande Cheminée.

Zone de la Salle des Gours
Une petite galerie s'agrandit sensiblement, puis un ressaut de 3m est suivi d'une verticale de 10m dont la base est surmontée par une galerie remontante; en l'ignorant, on rejoint rapidement une deuxième verticale de 15m où le réseau se divise une nouvelle fois. En passant en opposition au dessus du puits (passage délicat), on gagne le départ d'une galerie menant encore une fois à une bifurcation : à droite, la remontée de plusieurs ressauts et tubes cylindriques inclinés se termine à la base d'une grosse cheminée d'environ 30m de haut, tandis que droit devant, un talus terreux suivi d'une étroiture donnent sur un méandre amont-aval. A l'amont, une couloir où s'écoule un petit ruisseau se termine par un petit siphon impénétrable. A l'aval, le méandre devient étroit et très haut jusqu'à un P7 qui débouche dans la très belle Salle des Gours. De retour au P15, sa descente mène à une galerie transversale. En la suivant en amont sur quelques mètres, on est obligé de remonter de 6m en opposition pour rejoindre un couloir menant à nouveau dans la Salle des Gours; on peut signaler que cette partie est joliment décorée par des coulées de calcite et des micro-gours. En prenant maintenant l'aval, une galerie descendante mène à un coude occupé par un petit lac, puis le plafond s'abaisse et le sol de la galerie se recouvre de petits cailloux pratiquement cylindriques (Galerie des Boulets). La galerie devient ensuite surcreusée et on débouche alors au sommet d'un puits : c'est le P35, important carrefour de ce réseau.

Remontée Fossile des Merveilles
Depuis le sommet du P35, une escalade de 3m donne accès à un couloir bas qui se transforme en méandre remontant qui prend de plus en plus de hauteur; on croise à droite un départ donnant dans le Réseau du Bronx, puis en suivant le plafond on arrive à un amas de blocs formant carrefour. A gauche, un couloir descendant coupé de petits ressauts aboutit au sommet du Puits de la Fistuleuse (18m); trois mètres en dessous, on a un deuxième accès au Réseau du Bronx, tandis que la base communique avec le Réseau des Puits. De retour au carrefour, la suite mène à une petite salle concrétionnée où un boyau constitue le troisième accès au Réseau du Bronx, tandis qu'une petite escalade donne sur un méandre étroit suivi d'une salle allongée; par une nouvelle escalade et un méandre on rejoint un nouveau carrefour où le réseau se divise en deux branches parallèles. A droite, la progression est moins agréable et on optera donc pour la galerie de gauche où une succession de petites cheminées et de méandres mènent dans une petite salle ronde, point de jonction avec la branche de droite. A mi-hauteur de la salle, une remontée glissante est suivie d'un boyau humide et d'une nouvelle petite salle; par une escalade de 5m on gagne alors une niche, terminus actuel.

Sommet du P35 au Petit Lac
Le départ du puits est une fissure qui soudain s'agrandit pour prendre de belles proportions et 13m plus bas on rejoint un palier où un méandre se détache : c'est l'accès menant à la Salle des Sapins d'Argile (décrit plus loin). A la base du P35, on atterrit sur une grosse plate-forme encombrée de blocs. Droit devant, une verticale de 10m rejoint le Petit Lac (terminus de la Galerie des Sources), tandis que sur le côté du palier se trouvent deux départs parallèles. En prenant celui de droite, on gagne un puits de 9m donnant dans une salle prolongée par une galerie de quelques mètres, mais la suite passe à côté; par une série de verticales arrosées (R5, R2, P5, R3), on rejoint un méandre descendant, puis par un dernier ressaut de 6m, on atteint un petit lac siphonnant où l'eau disparaît.

Accès à la Salle des Sapins d'Argile
Depuis le palier à -13m dans le P35, on s'enfile dans un méandre et après quelques mètres on croise un annexe à droite (cheminée qui se dédouble), puis on rejoint un P4 rapidement suivi d'un P9 dont la base est un carrefour : à droite c'est l'accès à la Cathédrale (décrit plus loin). Une dizaine de mètres plus loin, on arrive à un deuxième carrefour : à gauche, une série de courts méandres et d'escalades se terminent dans une salle, base d'un P13 du Réseau du Bronx. En continuant le trajet principal, on gagne le sommet d'un P9 (une traversée artificielle a permis d'explorer une petite galerie) dont la base est une grosse galerie ébouleuse; après un ressaut de 2m, elle se transforme en un court conduit de petites dimensions, puis on se relève dans un élargissement formant une nouvelle bifurcation : c'est l'accès au Puits-Qui-Chante (décrit plus loin). La suite est une descente assez raide menant sur des blocs coincés au sommet d'un vaste puits de 8m de profondeur où une main-courante permet de rejoindre un palier; à ce niveau, un méandre se détache jusqu'à une une petite salle prolongée par deux boyaux. Revenu sur le palier, la descente du puits est suivie d'une galerie menant au Puits du 14 juillet (14m); au fond, un grand méandre descendant et boueux débouche au sommet de la Salle des Sapins d'Argile, point de jonction avec la Galerie du Ruisseau.

Secteur de la Cathédrale
Cette branche commence par un méandre qui 12m plus loin débouche dans La Cathédrale, salle au sol parfaitement plat mesurant environ 5m de diamètre où plusieurs chemins se détachent. Sur la gauche, un premier méandre transversal donne dans le Réseau du Bronx et à coté un court méandre se développe parallèlement. En face, un méandre se prolonge dans l'alignement du précédent et une galerie effectue une boucle sur ce dernier (au point bas, une perte absorbe l'eau d'un petit ruisseau). Enfin le dernier départ se trouve en hauteur; une première escalade de 6m mène à un palier confortable, puis une nouvelle escalade de 8m donne dans une petite salle que l'on quitte par deux ressauts de 4m et 2m. Au sommet, une galerie se poursuit par un méandre remontant aux dimensions réduites et après avoir croiser deux boyaux annexes, il faut franchir une étroiture formée par un blocs en travers du méandre. On se relève alors dans un élargissement, mais le méandre se termine 7m plus loin sur un rétrécissement définitif des parois.

Secteur du Puits-Qui-Chante
On y accède par une belle galerie décrivant deux virages brusques, puis devenant assez basse avant de se transformer en méandre tortueux où au fur et à mesure de la progression, la hauteur augmente. On rejoint ensuite un ressaut de 3m avant d'aborder le Puits Qui Chante (15m) dont la base est suivie de trois départs. Le premier, dans les hauteurs, est la suite du méandre par lequel on est arrivé; il s'atteint par une traversée en artificielle, mais il se termine rapidement par une fissure impénétrable. Le deuxième, juste en face de la base du P15, est une escalade donnant sur un annexe en cul-de-sac. Enfin le dernier est un puits de 6m que l'on évite par un passage dans les blocs; au fond, la boue fait son apparition (zone se noyant en cas de crue) et quelques mètres plus loin, un nouveau puits au départ étroit et extrêmement boueux se présente; c'est tellement boueux qu'il n'a pas été non descendu, mais juste sondé sur 8m.




Réseau du Bronx

Ce réseau est une zone très complexe qui se développe entre le Réseau des Merveilles et le Réseau des Puits.

Secteur Puits des Douches
Depuis le départ 3m sous le sommet du Puits de la Fistuleuse (Remontée Fossile des Merveilles), un méandre sablonneux se rétrécit et mène à un carrefour. A gauche, un rétrécissement est suivi d'un méandre remontant qui se divise sur quelques mètres avant de se terminer par deux ressauts et un P17 (Puits Mystère); ce dernier débouche au départ de la Galerie des Puits (Réseau des Puits). De retour au carrefour, un passage étroit, précède un méandre qui après quelques mètres rejoint le sommet du Puits des Douches où plusieurs cheminements sont possibles.
1) Le premier, et le plus évident, est la descente de puits (23m) et on tombe directement dans la Galerie des Sources, au début de la zone menant au Petit Lac. Lors de la descente, 5m sous le départ, un palier est suivi d'une galerie descendante menant à un puits-faille. En continuant en opposition on rejoint le sol d'une petite galerie qui remonte avant de déboucher dans le P35 du Réseau des Merveilles, quelques mètres en dessus du palier de -13m. En descendant dans la faille par contre, on rejoint une coulée de calcite grise suivie d'un méandre qui débouche à nouveau (P6) dans la Galerie des Sources.
2) Le deuxième cheminement est un méandre qui part au plafond. On suit alors le sommet du puits (sous nos pieds, environ 30m ! et en arrivant sur un gros bloc coincé, une vire permet de rejoindre l'arrivée d'eau permanente tombant dans le puits; pour suivre l'eau, il faut escalader deux ressauts sur une dizaine de mètres (roche pourrie) pour gagner un petit méandre impénétrable qui est l'arrivée du ruisseau.
3) Enfin le dernier cheminement possible consiste à effectuer un pas "maison" en travers du Puits des Douches ce qui permet d'atteindre une plate-forme encombrée de blocs où démarre la suite logique du méandre qui forme le haut du puits. Après une dizaine de mètres, un orifice en forme d'entonnoir (perte) troue le sol : il s'agit de "l'Oubliette", conduit étroit et fortement descendant qui porte bien son nom, car bouché quelques mètres plus bas. Juste après ce départ, on rejoint un carrefour. A gauche, un boyau à ras-le-sol nous invitent à une reptation forcée et on atteint alors le sommet d'un puits de 13m dont la base jonctionne avec le Réseau des Merveilles. Tout droit, le méandre principal se poursuit et il faut rester dans la partie supérieure plus spacieuse, mais on rejoint ensuite le fond et juste après, on débouche dans la Salle des Deux Hydratés.

Secteur Salle des Deux Hydratés
Si on regarde en hauteur dans l'alignement du méandre par lequel nous sommes arrivés, on devine un départ : c'est un méandre qui provient de la Galerie du Jour (décrite plus loin). La suite du réseau passe par une autre lucarne, plus grande et située sur la droite à 7m du sol; pour l'atteindre, le mieux est de s'engager à nouveau dans le méandre précédent, puis de monter en opposition jusqu'au plafond de la salle. Là, quelques spits permettent de réaliser une main-courante jusqu'au départ de cette lucarne qui est directement suivie par une escalade de 5m. Au sommet, une courte galerie précède une zone de boyaux formant des boucles et qui par deux fois rejoignent la Remontée Fossile des Merveilles.

Secteur Galerie du Jour
Dans ce secteur. la Salle des Deux Hydratés est reliée avec La Cathédrale (Réseau des Merveilles) ainsi qu'avec la Galerie du Trou à l'Aigle; la description est faite depuis cette dernière qui est l'accès le plus facile.
En remontant la grande galerie menant au Trou à l'Aigle, on passe d'abord devant le départ du Réseau des Merveilles, puis en suivant la paroi de gauche, la base de la paroi décrit une sorte de grande "chicane" avant la sortie en falaise. C'est là qu'il faut escalader sur 6-7m (facile) pour gagner le départ d'une fissure encombrée de quelques blocs. On rejoint tout de suite un P9 qui débouche dans la Salle du Jour; un passage par dessus de gros blocs mène à un ressaut de 4m où on se laisse ensuite glisser dans le fond d'un méandre qui s'élargit plus bas. On se retrouve ainsi sur un palier précédent un puits de 4m et en suivant la paroi de droite, on peut descendre sans matériel avant de suivre un méandre, puis une galerie qui se dédouble; on arrive alors à un carrefour. En continuant devant soi, notre galerie se transforme rapidement en méandre ébouleux qui se termine par un P7 donnant dans la Salle des Deux Hydratés. De retour au carrefour, en prenant à gauche, on s'engage dans une galerie qui descend fortement et dans laquelle on est parfois à la limite de la désescalade. En passant à côté d'un d'un gros bloc coincé dit "Le Menhir", on aborde une série de ressauts entrecoupés de méandres dont un avec une étroiture presque verticale; on rejoint ainsi la base de La Cathédrale, point de jonction avec le Réseau des Merveilles.




Toutes les photos et illustrations ©GSL et leur(s) auteur(s) respectif(s)