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Participants : Evelyne, Mario, Hervé et Jack
Un vrai temps d'automne pour cette journée car brouillard jusqu'à 1500m et grand soleil au dessus. On profite donc pour monter sur le karst de Mayen-Famelon afin de continuer nos travaux.
En montant vers la zone D (crête tout au fond à droite de la Tour de Famelon) depuis la Pierre du Moëllé
Notre but est d'aller vers 2000m tout au sud de la zone D pour voir un puits qui était remplis de neige en début d'année. Mais pas de bol car si le névé a fondu la suite entrevue est inaccessible à cause de blocs coincés, trop gros pour être dégagés. Juste en dessus, il y a toutefois un autre puits, mais celui là est encore rempli par un gros névé obstruant la suite.
On quitte ensuite cette zone en empruntant le sentier et ... badaboum ... Evelyne chute bêtement et se fracasse le nez sur un rocher ! Heureusement rien de cassé, mais il y a du sang partout ... Le sac, les habits tout y passe et même le sentier qui bénéficie d'un nouveau balisage !
Il faudra un bon moment pour qu'on puisse reprendre notre route, puis la journée se terminera en prospectant sur la zone C tout en profitant jusqu'au dernier moment du soleil avant de rejoindre la plaine et son brouillard.
Participants : Hervé, Eric, Olivier, Marc, Evelyne, Mario et Jack
Le premier boulot de la journée est de réparer la brouette car la dernière fois on avait crevé le pneu. Nous changeons donc la roue avec un pneu plein.
Ceci étant fait, la désobstruction reprend et comme le câble du treuil est trop court on est obligé d'utiliser des seaux pour ensuite les vider dans le gros bidon. Heureusement, il n'y a plus de gros cailloux mais de la caillasse mélangée à de la terre ainsi que de l'argile bien compacte.
En cours de journée, passage de trois français du CDS39 puis de Ludo et Sylvain (SSG) qui vont tous à la Grande Baume du Risoux où une des journées interclubs de désobstruction à lieu le jour même.
Au milieu d'après-midi, nous sommes contraints d'abandonner le travail (cote atteinte environ -13m) car le câble du treuil s'est bloqué dans la poulie. Nous plions alors tout le matériel car nous avons décidé c'est la dernière journée de désob avant l'hiver dans cette baume.
Après quoi, nous faisons ensuite un saut à la Grande Baume du Risoux pour voir l'avance des travaux et dire un petit bonjour à l'équipe encore sur place.
Participants : Hervé, Philippe, Marc, Malo, Eric avec son frère et sa maman, Jack
Avant de commencer cette journée de désobstruction nous installons une déviation pour le câble du treuil ainsi qu'un éclairage fixe, mais ce dernier sera ensuite enlevé car peu pratique pour sortir les seaux.
Après la sortie de quelques seaux, un premier incident avec la crevaison (?!) du pneu de la brouette. Vu le poids avec les déblais, impossible alors de la pousser ou de la tirer et on sera donc obligé de la porter à chaque fois.
Peu après, deuxième incident avec la chute d'un gros bloc suite à la rupture d'une sangle, mais heureusement les deux hommes du fond étaient à l'abri dans une niche. Finalement ce bloc pourra être ressorti en le percant et en passant une sangle dans le trou.
Arrêt des travaux avec à nouveau une bonne quantité de déblais ressortis, mais le câble du treuil n'est maintenant plus assez long.
Participants : Hervé et Jack
Cette zone qui se développe vers 2300m sur la commune de Randogne (Valais) a été vue il y a longtemps par un club inconnu (peut-être français ?) qui a laissé plusieurs marquages à la peinture bleue mais il n'y aucune trace de leurs travaux dans des publications.
En deux sorties, nous relevons les coordonnées d'une dizaine de cavités qui toutes se développent sur des fractures. La plus importante fait une vingtaine de mètres de profondeur.
On a aussi fait fait une incursion vers la Pointe de Plaine Morte où un P15 a été repéré vers 2800m mais non descendu.
Participants : Eric, Hervé, Philippe, Marc et Jack
Les quatre premiers démarrent sous la pluie, puis à l'arrivée de Jack (qui tôt le matin avait son dos hors service) la météo s'améliore un peu tout en restant vraiment très fraîche pour la saison.
Cette nouvelle séance de creuse a permis de ressortir un bon volume de déblais avec toujours plusieurs gros blocs qui sont à nouveau utilisés pour la construction du mur autour de l'orifice. La terre est quant à elle répartie dans les creux aux alentours.
Lors de cette journée, le léger courant d'air était toujours là mais intermittent, sinon un seul bémol : on arrive bientôt au bout du câble du treuil !
Participants : Patrick, Claire-Lise, Eric, Hervé, Marc et Jack
Lors de nos nombreuses séances de désob dans la Perte de la Sagnette (voir les autres post sur ce blog), le berger nous a demandé si on voulait participer à la mi-été qui serait organisée à l'alpage juste à côté de la perte.
Nous avons accepté avec plaisir et nous avons donc monté un stand pour cette fête qui a attiré beaucoup de monde (probablement plus d'une centaine de personnes) et qui fut très sympathique.
A côté des autres stand, le nôtre juste après son montage ce qui explique qu'il y a encore peu de monde
Après le repas, nous avons aussi fait visiter la perte à plusieurs personnes très intéressées par le sous-sol de cette région.
Interclub romand (SCVJ-SVT-GSR-GSL-SCN-SSG-SCC-SCNV)
La Grande Baume du Risoux (-45m) est très bien située pour un éventuel accès au Réseau des Fées mais il fallait d'abord trouver les moyens pour désobstruer le fond. C'est le SCVJ qui a finalement organisé et lancé une opération avec un interclub romand.
A l'entrée de la baume
La descente sur corde dans le puits
Mais une remontée tranquille (et rapide !) grâce au câble de la grue
Jean-Pierre à la manoeuvre avec sa grue
Les premiers déblais sont ressortis
Ce chantier prendra à coup sûr plusieurs week-end
Participants : Hervé et Jack
Avec la canicule qui sévit ces jours, Tsanfleuron c'est le paradis avec son altitude et la petite brise qui vient du glacier.
Une partie de cette longue ballade est consacrée à des relevés GPS, des photos et des visites de cavités connues situées entre 2200m et 2300m d'altitude (partie basse du lapiaz).
Un méandre confortable
Et un autre qui l'est moins ...
En progressant, quelques nouvelles cavités sont aussi inventoriées, mais malheureusement elles ne sont pas bien importantes.
Simple puits de 7m
Entrée d'une petite grotte en interstrates
Afin de profiter au maximu de la fraîcheur, le retour en plaine ne se fera qu'en soirée. Ce qui n'a pas été top : oubli du pic-nic par Jack (heureusement on avait assez à boire). Ce qui a été top : les sandales pour prospecter sur ce type de lapiaz (faut faire gaffe quand même).
Participants : Hervé et Jack
Pour cette journée, nous avions envie d'aller voir ce que pourrait donner la prospection sur cette montagne à l'écart des zones karstiques traditionnelles que nous arpentons dans les Préalpes vaudoises. Et ce n'est pas pour rien que nous avons laissé de coté cette zone car la géologie n'est pas vraiment favorable (Lias et Dogger de la Nappe du Niesen).
Pour commencer, nous allons faire des photos de la seule grotte connue, et qui ne fait que 6m, inventoriée par Jérôme en 1992.
La prospection nous permet ensuite de repérer de très nombreuses dolines et pertes qui toutes s'ouvrent dans les schistes argileux noirs du Dogger.
L'une de ces pertes est toutefois intéressante car c'est un puits de 4-5m protégé par des sommiers métalliques (sûrement pour éviter qu'un skieur ne tombe dedans), mais aujourd'hui impossible d'y descendre car il faudrait une pince coupante pour enlever le fil de fer qui fixe un des sommiers.
Dans une autre perte, qui ne fait que 2-3m de profondeur, on trouve un vieux spit tout à fait inutile et dont la présence est un mystère. Par contre cette perte exhale un fort courant d'air mais il y a des tonnes de cailloux.
Finalement, on a rien trouvé de vraiment très intéressant et en plus la région est défigurée par les remontées mécaniques, mais on va quand même revenir pour au moins descendre la Perte des Sommiers.
Participants : Michel, Jérôme, Eric et Jack
Sortie en soirée pour agrandir le passage au fond du boyau avec le matériel de Michel. Après le premier élargissement il faut ensuite patienter pour procéder au deuxième élargissement et on en profite pour discuter avec Jérôme qui depuis Orléans est venu deux jours à Besançon.
Vers 23h, il n'est toujours pas possible d'agrandir la dernière étroiture dans le boyau (pas assez de courant d'air pour nettoyer l'air vicié) alors on décide de remettre cela à un autre jour.