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Participants : Hervé et Jack
C'est avec une météo splendide que nous montons au Folliu Borna afin de poursuivre les travaux dans la zone au sud-ouest du chalet de Chenau.
Dans la partie supérieure du lapiaz, plusieurs petites cavités sont revues mais sans trouver de suite évidente, puis au fond d'une petite fracture nous trouvons enfin un orifice entre des cailloux qui a l'air intéressant. Nous entamons alors une désobstruction qui nous permet de mettre à jour un départ (puits ?). La présence d'un léger courant d'air est bon signe pour poursuivre les travaux.
Le petit trou avant désobstruction
En cours de désobstruction, on peut maintenant s'enfiler dedans
En fin d'après-midi, nous entamons encore la désobstruction d'un petit trou à proximité du Gouffre du Creux qui pourrait donner sur le méandre amont de ce gouffre; arrêt sur un gros bloc que nous n'arrivons pas à détruire.
Mentionnons enfin que nous avons pu assister à un énorme éboulement dans la haute face orientale du Vanil des Artses, certainement provoqué par les différences de températures entre le matin et la journée en cette période de l'année. Il n'aurait vraiment pas fallu se trouver au pied de la face ou dans l'accès à la Grotte du Dragon à ce moment là !
Participants : Nicoleta, Eric, Evelyne, Mario, Anne-Cécile, Florian, Maurice, Claude-Alain, Philippe B., Philippe G., Hervé, Marc, Corinne et Jack avec en plus la visite de Aline, Claire-Lise et Patrick
La météo est cette fois au beau fixe et l'équipe est nombreuse pour cette nouvelle séance de creuse dans la Perte de la Sagnette dont l'eau ressort à la Source de la Venoge.
Pour éviter de se mouiller en creusant au fond, un nouveau tuyau flexible est installé pour dévier l'eau. En outre nous avons cette fois nous avons un 4x4 et une remorque pour transporter les déblais à quelques centaines de mètres de là car impossible de les mettres dans le pâturage autour de la perte.
A l'éxtérieur, il faut remplir la remorque
Pour les voyages suivants, on fait la chaîne car la jeep a eu de la peine à remonter la courte pente devant la perte !
Pas beaucoup de place au relais à mi-parcours
Au fond, il n'y a de la place que pour deux personnes
Pas de répit pour les désobeurs
Petite pause pour reprendre des forces
A la fin de la journée, plus de 3 tonnes de déblais ont été ressortis et un petit départ entre les blocs est mis à jour. Pour la suite, il faudra toutefois étayer un éboulis qui menace de s'effondrer.
Participants : Evelyne, Mario, Philippe et Jack + Denis, Caroline et Ludovic de la SSG
Lors de la dernière sortie au mois de septembre (Hervé et Marc), deux gros blocs avaient été détachés d'une niche sous l'entrée mais ensuite impossible de les briser avec la masse afin de les sortir.
Nos amis genevois viennent donc nous donner un coup de main en nous faisant une démonstration d'utilisation des éclateurs de roche.
Y'a pas à dire, c'est vraiment très efficace et les débris de ces deux gros blocs peuvent alors être ressortis.
Démonstration avec éclateur de roche
Denis et Ludo au travail
Le boulot est terminé pour aujourd'hui
Dans l'après-midi, nous allons encore au Trou de la Gentille Vieille afin de voir comment on peut continuer les travaux, puis la journée se terminera en allant voir l'entrée de la Grande Baume du Risoux.
Participants : Hervé et Marc
Poursuite des travaux sur cette montagne du Haut-Intyamon (Fribourg) située à la frontière du canton de Vaud. Comme la zone en cours de prospection se situe dans des pentes vraiment très raides des cordes sont nécessaires pour accéder aux cavités.
Accès à la Grotte HA6
Puits dans la Grotte HA6
Grotte HA7
La cavité la plus intéressante est le HA8. Malgré des zones avec une bonne couche de mondmilch, elle est joliment concrétionnée et elle a été baptisée "Grotte Ardèchoise". Le développement actuel dépasse les 100m.
Les travaux sont loin d'être finit et nous y reviendrons dès que possible.
Participants : Hervé et Jack
Très belle journée pour aller en montagne, alors aujourd'hui nous choisissons de continuer nos travaux sur le lapiaz du Schnidehorn au Rawyl dans une zone située entre 2300-2500 m d'altitude.
Sur le lapiaz du Schnidehorn inférieur
Plusieurs cavités explorées vers 1976 par le SC-Lyon (avec Richard M., le professeur) sont revue, mais comme il n'existait pas de coordonnées nous les relevons cette fois avec un GPS.
Le R3 avec son marquage de 1976 (simple fissure de lapiaz sans suite)
Nous profitons ainsi pour localiser avec précision le R2 ou Aven des Pirates dont l'exploration à l'époque avait vu passer pas mal de monde : Richard avec une équipe du GSL (Grégoire, Etienne et Michel) et des lyonnais, puis la même année une équipe belge.
Entrée du R2 ou Aven des Pirates (-90m)
Nous révisons aussi quelques cavités explorées par le SGCAF en 1997 qui elles aussi étaient sans coordonnées.
Le 120 (SGCAF 1997, -7m) qui avait déjà un marquage FB de 1976
Enfin quelques nouvelles cavités sont inventoriées (avec des marquages repris à partir de 200), mais aucune d'entre elles n'a de continuation.
Bel orifice, mais ce puits se termine par un éboulis à -12m
Encore une fracture sans suite comme bien d'autres
Ce n'est qu'avec le coucher de soleil que nous redescendons enfin au lac de Tseuzier pour retrouver la voiture et reposer nos mollets.
Participants : Hervé et Jack
Enfin un beau week-end pour aller prospecter en montagne, alors nous nous rendons aujourd'hui dans la région de la Pointe de Sur Combe qui se trouve sur la commune de Rougemont.
La belle face orientale de la Pointe de Sur Combe
Nous commençons par inspecter minutieusement le versant nord où se trouve le Gour de Comborsin, mais nous ne trouvons rien d'autre que les deux cavités déjà inventoriées.
Zone de lapiaz au pied de la face nord de la Pointe de Sur Combe
Une des deux cavités déjà inventoriée au pied de la face nord
Après quoi, nous passons ensuite sur le versant sud où là aussi rien n'est trouvé à la base des parois.
Versant sud de la Pointe de Sur Combe
Nous nous déplaçons alors sur le sommet de la Tête de l'Ane à la frontière Vaud-Berne. Si la zone comporte beaucoup de bancs calcaires avec des dolines et des fractures, encore une fois nous ne trouvons rien.
Prospection sur la Tête de l'Ane
Finalement, les seules ouvertures repérées sont localisées dans la paroi nord de la Tête de l'Ane, mais pour y accéder c'est une autre histoire car elles se trouvent en pleine falaise.
Un des orifices en pleine falaise sur le versant nord de la Tête de l'Ane
Le bilan de cette journée est bien maigre, mais ce fut une belle ballade.
Participants : Evelyne, Mario, Hervé, Marc et Jack
En cette fin du mois d'août, on se croirait plutôt au mois de novembre alors comme le froid et l'humidité limite nos investigations en altitude nous nous rendons au Gouffre de la Correntine affin d'aller voir une lucarne qui sur la topographie de 1996 pourrait donner sur une suite avec puits.
Comme le pourtour de l'orifice est très instable à cause de gros blocs en équilibre, nous commençons donc par nettoyer l'entrée ce qui va nous prendre pas mal de temps.
L'orifice quasiment nettoyé
Après quoi, nous pouvons enfin descendre mais la lucarne se révèle sans intérêt car contrairement à ce qui est mentionné sur la topo, il n'y pas de suite (ce n'est qu'une mince fissure dans les blocs qui se prolonge vers le fond du gouffre).
En deuxième partie de journée, nous allons ensuite voir un petit trou souffleur repéré cet hiver par Marc, mais malheureusement aujourd'hui il n'y plus de courant d'air. Avant d'entamer une désobstruction, il faudra qu'on revienne avec une météo plus favorable ...
Participants : Evelyne, Mario, Marc, Hervé et famille, Jack + Pascal, Kevin et ? (GSR) + Patrick et son fils (SCPE)
En 2014, la Grotte aux Fées de St-Maurice fête ses 150 ans d'exploitation car c'est en 1864 que la grotte fut ouverte au tourisme par le chanoine Gard et les sœurs de St-Maurice.
Pour fêter cet anniversaire, un week-end était organisé avec repas et boissons et nous avons profité du samedi pour y faire un saut. C'était aussi l'occasion de revoir Olivier et Sonia (les gérants) ainsi que nos amis valaisans du GS-Rhodanien qui organisait des visites pour des groupes, alors nous les avons accompagnés pour une ballade dans la Galerie des Morts.
Quelques photos dans la Galerie des Morts :
Ce fut une journée conviviale et très sympathique, mais aussi avec plein de souvenirs puisque nous avions effectués la topographie ainsi que d'autres travaux de 1995 à 2001.
Participants : Hervé, Marc et Jack
Après des semaines de pluie, la météo est à nouveau propice pour continuer notre désobstruction dans la Baume à Mounet, petite cavité située sur la commune du Lieu dans la zone du Réseau des Fées de Vallorbe.
Comme il est impossible de travailler dans le passage dégagé lors d'une précédente sortie car on se retrouve sous un palier instable de blocs et de terre, on est obligé de ressortir les déblais sur tout le diamètre du puits comme à la Baume des Follatons.
Malgré le peu de moyen à notre disposition, cette journée à quand même permis de d'enlever environ 2 m3 de blocs et de terre. A suivre …
Participants : Anne-Cécile, Jacques, Michel et Jack + Jean S. et une collègue (SSG)
Malgré une météo vraiment très pluvieuse, Michel nous a invités à aller visiter une mine de charbon près d'Oron et le rendez vous est fixé un jeudi soir. La marche d'approche est courte, mais passe dans une pente raide un peu désagréable car encombrée de taillis et de ronces avec en prime un terrain complètement détrempé.
A l'entrée de la mine
Tout au début, le couloir de la mine est au sec, mais ensuite on a pas le choix car il faut se mouiller (parfois jusqu'au torse) pour franchir une zone aquatique sur environ 80 mètres.
De l'autre côté, on peut enfin de nouveau progresser au sec dans une longue galerie très ébouleuse entrecoupée de petits talus, de passages bas et de quelques étroitures faciles.
Au fond de la mine, au niveau d'un petit puits (non descendu) la veine de charbon est atteinte et les spéléos ce sont mis pour un instant dans la peau des mineurs en extrayant un peu de charbon.
Cette sortie a par ailleurs permis de faire 218 m de topographie, mais une bonne partie de la galerie n'a pas été encore relevée. La suite, ce sera pour une prochaine fois …
A noter encore que Jacques avait emporté un détecteur de gaz ce qui a permis de constater que le pourcentage d'oxygène diminue petit à petit en progressant et qu'au fond l'air est vraiment vicié.
Photos : Jack pour la première et Michel pour les autres