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Participants : Marc et Jack
Avec une temps "humide" et des grosses crues un peu partout, nous nous décidons au dernier moment pour fair un tour dans les gorges de l'Orbe afin de continuer nos prospections.
Zut, il n'y a rien ...
Malgré de belles falaises, la zone choisie est à priori peu favorable car il n'y a pas de calcaires massifs Urgonien mais uniquement des marno-calcaires du Valanginien inférieur (Berriasien). Nous trouvons toutefois plusieurs petites cavités pas encore connues, mais toutes sans continuation.
Une petite cavité au porche assez bas
Et une autre dont le porche est cette fois plus imposant
Au final, cette journée nous a permis de topographier et d'inventorier quatre nouvelles petites cavités pour les archives.
Situé idéalement vers la partie la plus occidentale du Réseau des Fées, cet Abri de la Pisserette n'est qu'une toute petite galerie creusée en interstrate où il n'y a aucune suite.
Toutefois, la configuration est identique à la Grotte du Crépuscule où les séances de désobstruction ont déjà permis de trouver un puits assez vaste alors pourquoi pas ici, mais après deux heures de grattage, il faut se rendre à l'évidence que les conditions hivernales ne sont pas idéales pour creuser car après quelques dizaines de centimètres le sol est complètement gelé.
Comme il est donc impossible de poursuivre la désob., je rechausse donc les raquettes pour aller prospecter la zone jusqu'à la Fontaine Carrée en passant par la perte que nous avions désobstruée avec Marc et Hervé, puis pour terminer la journée passage à la Baume des Follatons pour dégager l'entrée enfouie sous 50cm de neige fraiche et humide.
Jack
Particopants : Sabine, Olivier, Vivien et Jack
Visite aux Fées mais comme la météo est incertaine (à l'extérieur la neige fond) nous ne dépassons pas le Lac des Fruits Défendus dont le niveau est vraiment très haut. On peut mentionner que dans la salle d'entrée, est c'est plutôt rare, nous avons vu plusieurs chauves-souris en hibernation.
Participants : Hervé et Jack
En décembre 2012 puis en janvier 2013, quelques journées de prospections sont effectuées sur la zone du Réseau des Fées , tant sur le côté suisse que sur le côté français.
Une nouvelle petite cavité est découverte et une sortie est alors consacrée pour entamer sa désobstruction. En peu de temps une fissure est dégagée et un léger courant d'air nous donnent bon espoir pour la suite ...
Participants : Hervé et Jack
Repérage de cavités dans le département du Jura en France avec une courte visite mais sympa à la Caborne du Boeuf. La première partie est spacieuse mais ensuite ça devient nettement plus petit et nous bénéficions en prime de conditions vraiment très humide !
La galerie d'entrée est vraiment jolie
Un beau gour
En principe ce boyau devrait être sec !
Participants : Hervé, Marc et Jack
Suite des travaux dans les mines du Chablais valaisans. Trois nouvelles galeries sont topographiées sur la commune de Dorénaz.
Participants : Hervé et Jack
Visite de plusieurs cavités dans le département du Doubs dont la Grotte de l'Ermitage. Malgré l'épaisseur peu importante du calcaire à cet endroit, les dimensions sont surprenantes ...
Les conditions sont idéales pour la prospection hivernale et la recherche des trous souffleurs. Après quelques hésitations, me voilà parti en Gruyère pour l'Urqui et le Vanil des Artses. J'y monte depuis Orgevaux, avec la route déneigée jusqu'à 1264 mètres. Le Vanil des Artses est toujours aussi impressionnant, avec des avalanches énormes qui sont descendues sur toutes la face depuis le sommet.
A l'Urqui, le gouffre des Râta Volanna est ouvert dans la neige. Logique vu son courant d'air ! Autrement deux trous souffleurs sont repérés. Le premier ressemble au Gouffre de l'Urqui. Cependant, les coordonneés ne correspondent pas (565224/146874). A revoir sans neige !
Le deuxième (565179/146900) se trouve à proximité du gouffre des Râta Volanna, vers le panneau tourisme pédestre.
Autrement rien de particulier sur l'Uqui. Il est temps de monter sur le Vanil des Artses. C'est mon objectif principal, vu les découvertes récentes des Folliu-Bornés dans cette montagne.
La stabilité du manteau neigeux est mauvaise. Un wroum et la fissuration du manteau neigeux me font vite renoncer à ce projet trop dangereux aujourd'hui.
Ce sera donc pour une prochaine fois, avec de meilleures conditions de neige.
Michel
www.speleologie.ch/mdemierre
Quelques nouvelles d'une petite Suissesse en Australie, après un an sans spéléo...
Je suis partie pour une petite expédition en Tasmanie en compagnie de Mark du club montagne de mon université (ANUMC) et Phil du club universitaire de Sydney (SUSS). Petite : un week-end de 4 jours, dont trois passés sous-terre, c'est à peu près le maximum envisageable en dormant sous tentes au milieu des montagnes. La Tasmanie est à 2h de vol de Sydney, qui est à 4h de route de Canberra.
Mark et Phil posent à côté de notre voiture de location pleine de matos
La région où nous étions est appelée Junee-Florentine. C'est un karst situé à 3h de route au NW de la capitale Hobart, situé dans le Mt Field National park. C'est assez loin de tout, et abrite parmi les plus hauts arbres du monde dans une forêt humide inextricable.
Notre campement au milieu de la jungle
Le but de notre visite était de poursuivre l'exploration du réseau du Growling Swallet qui est composé d'une magnifique rivière souterraine et d'une multitude de gouffre y descendant (la plupart d'une profondeur de 200 à 300m). Le camp est monté à 50m du porche où la rivière s'engouffre (le seul endroit où on peut trouver de l'eau en surface dans la vallée).
Le porche d'entrée : Growling Swallet
Nous avons passé deux jours à équiper et faire la topo de l'un des gouffres, le Pendant Pot.
L'entrée du Pendant Pot
Mark venant d'équiper le premier puits
Au fond, nous suivons un fort courant d'air dans une galerie horizontale entrecoupée d'effondrements qui rétrécit jusqu'à proposer un étroit méandre du fond duquel on entend gronder la rivière ! Mark avait fait la première de ce segment lors de sa dernière visite et espérait trouver la connexion vers la rivière principale, ce qui ne sera finalement pas possible étant donné l'instabilité et l'étroitesse du passage.
Mark dans une des étroitures du segment final
Nous nous contentons donc d'une laborieuse topo. Après recoupement avec les données existantes, nous sommes au bon niveau et très près de la rivière principale...
Phil et Mark marchent ver l'entrée d'un des gouffres pour un peu de topo de surface (nous n'avons pas de GPS)
Le dimanche, Alan du club local (STC) nous rejoint dans l'objectif de faire la topo du fin fond du réseau principal, en amont d'un affluent. Après quelques kilomètres, nous levons quelques centaines de mètres de topo dans de belles galeries phréatiques, souvent remplies d'argile.
Un fossile Ordovicien !
Nous remontons ensuite le long de la rivière principale qui est assez haute en raison des chutes de la pluie de la veille. Des galeries étroites et boueuses munies de nombreuses échelles en corde et tubes PVC mènent finalement de nouveau à la rivière.
Une étrange meringue d'écume...
Une section grandiose très haute de plafond suit, de nombreux vers luisants sont présents au plafond... Quelques cascades escaladées plus tard, nous retrouvons la lumière du jour au travers du proche d'entrée !
Le Growling Swallet vu de l'intérieur
Un très chouette séjour et deux grottes magnifiques avec un peu de tout : des puits de 30-40m, des échelles scabreuses, pas mal de boue, plusieurs rivières souterraines, des étroitures...
Une spéléologue contente dans son matos tout neuf, sur un continent tout neuf...
A retenir :
- Les Australiens utilisent exactement le même matos que nous (Alan avait une Scurion par exemple) et le commandent chez Expé.
- La Tasmanie est très au Sud, il y fait froid en général.
- Rien ne sèche dans la forêt humide donc 3 jours de spéléo à la suite semble être un maximum...
Le site internet du club local : http://www.lmrs.com.au/stc/index.htm si jamais vous voulez plus d'infos !
Comme vous l'imaginez, je n'ai qu'une envie c'est d'y retourner...
Laure
Première sortie à ski de cette saison pour une journée de prospection dans la région du Bois des Caboules - Bois des Citernes (commune Le Chenit). Toute une zone est passée au peigne fin, mais il n'y a que des fissures de lapiaz ou des petites dolines sans aucune continuation.