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Le Vanil des Artses, longtemps délaissé, est depuis cette année un des objectifs qui nous motivent fortement depuis la découverte de la très jolie Grotte des Bouquetins. Bon c'est pas plat ...
Ce jour là, Hervé, Marc et Jack se rendent d'abord à la Grotte du Vanil des Artses (VA2) pour en faire la topographie. Si l'entrée est vraiment basse, la galerie prend tout de suite des proportions intéressantes (2,5 x 2m) mais se transforme ensuite en laminoir. Arrêt sur un passage trop bas, mais comme le sol est couvert d'une grosse couche de terre il faudra revenir pour entamer une désobstruction et voir si ça continue ...
Cette cavité étant topographiée, la prospection commence avec à la clé la découverte d'une nouvelle grotte : La Grotte des Mille-Crottes (VA5) qui est un beau couloir avec deux grosses entrées. Son nom peu poétique provient du fait qu'elle sert de refuge aux chamois et bouquetins; à chaque passage ces derniers laissent ainsi en cadeau certaines traces sur le sol !
Cette journée aura permis de confirmer qu'il y a un potentiel intéressant et que contrairement aux zones du Folliu Borna ou de l'Urqui toutes proches, on trouve sur ce sommet des galeries phréatiques au volume important.
Jack
La Grotte du Lierre, explorée dans les années 1935-1943 par J.Schnörr, s'ouvre au bord du Doubs et c'est pour aller voir le boyau terminal que nous choisissons cette sortie en ce dimanche neigeux.
L'entrée, qui se trouve à 4m du sol dans une falaise, est très jolie.
Après une courte galerie, on rejoint ensuite un goulet vertical qui a été désobstrué en 1943, puis les dimensions reprennent de l'ampleur avec une pente raide se terminant par un P15.
A sa base, un couloir désobstrué en 1962 par le CJ donne dans deux petites salles dont une très basse et comblée par l'argile tandis que le boyau qui est dessiné en traitillé sur la topo se révèle en fait totalement iménétrable après seulement 2-3m.
La visite de cette petite grotte a quand même été sympa car elle est assez joliment décorées par des coulées et quelques stalactites.
Hervé et Jack
"La Salamandre" est un journal sur la nature créé en 1983 par Julien Perrot qui encore tout jeune était déjà un passionné. Julien est aussi à l'origine d'un festival dont la sixième édition avait lieu cette année à Morges (Beausobre) et qui avait pour thème le monde de la nuit.
Pour cette occasion, un stand a été tenu par des membres de l'ISSKA (Constanze, Francis, Pierre-Yves, et Eric), des membres du GSL (Marc, Hervé, Olivier et Jack) et par Didier, vice-président romand de la SSS.
Sur le stand on avait les valises didactiques de l'ISSKA, des cubes en verre avec les grottes incrustées au laser, des revues, livres et inventaires mais pour les enfants ce sont surtout les ossements mis à disposition par Michel et le mannequin spéléo qui ont eu le plus de succès.
Comme il y avait la grande foule, ces deux journées ont donc été vraiment bénéfiques pour faire découvrir les différentes facettes monde souterrain et peut-être faire naître une vocation chez certains ...
Depuis quelques temps, le SCPF a décidé de marquer toutes les entrées des cavités fribourgeoises au moyen d'une petite plaquette métallique avec un numéro FR... Lors de la pose (à la perceuse), l'entrée est photographiée et les coordonnées sont relevées avec un GPS.
Plaquette de marquage du SCPF
Ce jour d'octobre est cette fois consacré à la zone du Folliu Borna. Une première équipe (Martin, Roman et Jean-Marc du SCPF) s'occupe de la partie occidentale tandis qu'une deuxième équipe (Hervé K. du SCPF + Jack et Hervé D. du GSL) s'occupe de la partie orientale.
Dans certaines zones du Folliu, c'est parfois la jungle et il faut alors trouver un bon endroit pour poser cette plaquette.
En fin de journée, le bilan est très positif car 44 entrées auront été ainsi marquées, photographiées et relevées au GPS.
Jack
Cela faisait longtemps que l'on cherchait cette grotte explorée au début des années 1950 et revue qu'une seule fois par la SSS-Naye. Située dans les pentes raides de la chaîne Corbé - Cape au Moine, ses coordonnées étaient approximatives et il n'y avait pas de description évidente pour l'accès.
La chaîne du Corbé - Cape au Moine
Cette fois nous avons un moral d'enfer et il en faut dans ces pentes vraiment peu sympathiques à arpenter. Et cela est payant car nous la retrouvons malgré son orifice bien caché dans un petit renfoncement. Si le porche est assez bas, on se relève ensuite très vite dans une galerie bien confortable.
Quant à la suite, elle est vraiment étonnante. En plus c'est une des très rares cavités des Préalpes vaudoises à se développer dans les calcaires détritiques du Bathonien (Dogger).
Heureux de cette belle visite et d'avoir pu enfin localiser cette grotte avec précision, nous pouvons alors regagner la voiture laissée au col de Soladier.
Jack et Hervé
Il y a quelques années j'avais repéré un trou dans un pâturage près du Cunay qui était entouré d'une petite clôture. Comme il n'était pas mentionné dans l'inventaire et qu'il semblait continuer, une désobstruction s'imposait.
En ce jour d'octobre 2008, nous voilà donc enfin sur place pour commencer cette désobstruction qui est rapidement menée.
Après avoir enlevé les blocs et les branches sur l'orifice, Hervé a pu se glisser dans une mince fissure entre la paroi et une grosse souche pour constater que ça continue en dessous.
Il faudra toutefois que l'on revienne avec du matériel lourd ... peut-être encore cette année si la neige nous laisse le temps !
Jack et Hervé
Par un matin frisquet, on se décide pour aller voir le fond du Gouffre de La Bise (Jura vaudois) où une suite se trouve derrière la fissure terminale; si c'est possible il est aussi prévu de commencer la désobstruction.
Arrivé au fond, on constate que depuis la parution de l'inventaire une équipe est venue faire un tir (les fils sont encore sur place) mais surtout on constate aussi que la charge n'a pas été "légère" car maintenant tout est obstrué !
Comme il n'y a pratiquement pas de place pour enlever les déblais (fond d'un ressaut étroit), on abandonne le projet de désober ce trou. A noter qu'il y avait quand même un léger courant d'air dans une fissure avant le ressaut terminal, mais là aussi il n'y a pas beaucoup de place.
Jack et Hervé
Par cette belle journée d'automne c'est un vrai régal que de monter sur le lapiaz de l'Urqui (Haut-Intaymon/Fr) pour continuer nos travaux.
Cette fois nous allons d'abord sur la zone de Pra Fleuri que nous n'avons pas encore parcourue. Un beau porche est repéré dans les falaises du Pila, mais ce dernier va se révéler sans suite. Après quoi, une petite ballade sur l'arête SW du Vanil des Artses nous permet non seulement de profiter de la vue superbe, mais aussi de voir qu'il y a de quoi faire pour l'année prochaine.
Nous redescendons ensuite dans les barres rocheuses en dessous de Pra Fleuri pour aller explorer et topographier le U6. Au fond d'une petite galerie, arrêt sur un passage à désobstruer derrière lequel on devine un puits; ça résonne et il y a du courant d'air .. bon signe !
La journée se terminera par un prospection dans la partie basse du lapiaz, mais là on est déjà passé de nombreuses fois alors ça devient dur de trouver quelque chose de nouveau.
Hervé et Jack
Cela faisait pas mal de temps que nous avions prévu d'aller à la Grotte du Glacier pour faire encore quelques photos afin de terminer Le Trou no.67, spécial Grotte du Glacier. Il fallait surtout avoir un photographe bien équipé et cette fois Marc est disponible; Hervé et Jack complète l'équipe. Bilan : une septantaine de photos à trier pour une sortie d'environ 8h.
Voilà en avant-première une des photos de Marc
A noter que nous avons été surpris par le nombre de personnes qui traversait la grotte, c'est plus que de la sur-fréquentation ! On a ensuite compris que c'est dû à l'ouverture de la via ferrata de Naye et qu'au retour les personnes préfèrent passer par la grotte que par le sentier extérieur.
Jack, Hervé et Marc
Pour se les geler un peu moins que sur les lapiaz de Mayen-Famelon, on se décide avec Hervé que la zone d'Aveneyre est tout à fait indiquée. La journée débute par l'explo d'une petite grotte dans les barres rocheuses sous le Pré d'Aveneyre .. mais c'est pas vraiment confortable.
Ensuite départ sur le versant sud de la Pointe d'Aveneyre pour topographier un puits exploré par Hervé et Vivien en 2006 et après quoi on se rend dans les hautes falaises qui dominent le vallon de la Tinière.
On y explore une grotte qui s'ouvre par un beau porche, mais la suite est beaucoup moins intéressante car après une sérieuse étroiture elle se termine par un laminoir rapidement obstrué apr des blocs.
L'ambiance est toutefois superbe et Hervé s'amuse à faire le chamois.
Mais peut-être qu'il n'aurait pas dû se prendre pour ce quadrupède car soudain .. grosse frayeur !! Les parois résonnent avec fracas d'un coup de feu. On a oublié que l'ouverture de la chasse est toute fraîche ! Le chasseur, qu'on ne verra évidemment pas, a-t-il pris Hervé pour un chamois ?
Par contre le nom de la grotte était trouvé : ce sera la Grotte Pan-Pan !
Remis de nos émotions, on fait alors un détour pour chercher la Grotte de la Vire (AV1) que j'avais explorée il y a 25 ans. On avait déjà essayer de la retrouver avec Hervé et Marc, mais les coordonnées que j'avais prise à l'époque étaient fausses ! Cette fois, on la retrouve ce qui permet de faire une révision et de corriger les coordonnées.
Le retour en plaine se fera tranquillement.
Jack