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Par cette belle journée d'automne c'est un vrai régal que de monter sur le lapiaz de l'Urqui (Haut-Intaymon/Fr) pour continuer nos travaux.
Cette fois nous allons d'abord sur la zone de Pra Fleuri que nous n'avons pas encore parcourue. Un beau porche est repéré dans les falaises du Pila, mais ce dernier va se révéler sans suite. Après quoi, une petite ballade sur l'arête SW du Vanil des Artses nous permet non seulement de profiter de la vue superbe, mais aussi de voir qu'il y a de quoi faire pour l'année prochaine.
Nous redescendons ensuite dans les barres rocheuses en dessous de Pra Fleuri pour aller explorer et topographier le U6. Au fond d'une petite galerie, arrêt sur un passage à désobstruer derrière lequel on devine un puits; ça résonne et il y a du courant d'air .. bon signe !
La journée se terminera par un prospection dans la partie basse du lapiaz, mais là on est déjà passé de nombreuses fois alors ça devient dur de trouver quelque chose de nouveau.
Hervé et Jack
Cela faisait pas mal de temps que nous avions prévu d'aller à la Grotte du Glacier pour faire encore quelques photos afin de terminer Le Trou no.67, spécial Grotte du Glacier. Il fallait surtout avoir un photographe bien équipé et cette fois Marc est disponible; Hervé et Jack complète l'équipe. Bilan : une septantaine de photos à trier pour une sortie d'environ 8h.
Voilà en avant-première une des photos de Marc
A noter que nous avons été surpris par le nombre de personnes qui traversait la grotte, c'est plus que de la sur-fréquentation ! On a ensuite compris que c'est dû à l'ouverture de la via ferrata de Naye et qu'au retour les personnes préfèrent passer par la grotte que par le sentier extérieur.
Jack, Hervé et Marc
Pour se les geler un peu moins que sur les lapiaz de Mayen-Famelon, on se décide avec Hervé que la zone d'Aveneyre est tout à fait indiquée. La journée débute par l'explo d'une petite grotte dans les barres rocheuses sous le Pré d'Aveneyre .. mais c'est pas vraiment confortable.
Ensuite départ sur le versant sud de la Pointe d'Aveneyre pour topographier un puits exploré par Hervé et Vivien en 2006 et après quoi on se rend dans les hautes falaises qui dominent le vallon de la Tinière.
On y explore une grotte qui s'ouvre par un beau porche, mais la suite est beaucoup moins intéressante car après une sérieuse étroiture elle se termine par un laminoir rapidement obstrué apr des blocs.
L'ambiance est toutefois superbe et Hervé s'amuse à faire le chamois.
Mais peut-être qu'il n'aurait pas dû se prendre pour ce quadrupède car soudain .. grosse frayeur !! Les parois résonnent avec fracas d'un coup de feu. On a oublié que l'ouverture de la chasse est toute fraîche ! Le chasseur, qu'on ne verra évidemment pas, a-t-il pris Hervé pour un chamois ?
Par contre le nom de la grotte était trouvé : ce sera la Grotte Pan-Pan !
Remis de nos émotions, on fait alors un détour pour chercher la Grotte de la Vire (AV1) que j'avais explorée il y a 25 ans. On avait déjà essayer de la retrouver avec Hervé et Marc, mais les coordonnées que j'avais prise à l'époque étaient fausses ! Cette fois, on la retrouve ce qui permet de faire une révision et de corriger les coordonnées.
Le retour en plaine se fera tranquillement.
Jack
En arrivant sur place le matin, Hervé et Jack se dépêchent d'enfiler la polaire car pour un mois de septembre la température est comme la veste ! Le but aujourd'hui est de relever au GPS des coordonnées sur les zones G et F, de faire des photos d'entrées et de passer à quelques trous dont les névés n'ont pas été revu depuis 20 ans.
On commence donc par la zone la plus proche (G) puis on se rend ensuite sur la zone F, très chaotique et où la température à encore baissé de quelques degrés vu qu'on est à plus de 2000m.
Après la révision de 4 cavités dont les coordonnées n'étaient pas trop bonne, on se déplace dans la partie tout à l'ouest de cette zone.
Là, plusieurs cavités sont révisées, puis on se rend au F18 qui est l'objectif principal de la journée.
En effet, lors d'une ballade à ski en hiver 1991, Pierre and Co avaient marqué un point rouge sur une crête de lapiaz à proximité car c'était la seule entrée ouverte dans la zone, mais ils ignorait alors quelle était ce trou. L'automne suivant, Jack avait retrouvé le point à côté du F18, mais une descente n'avait pas permis de dépasser -15m à cause du névé trop important.
Cette fois le névé a l'air vraiment moins gros ... ce qui va être confirmé car Hervé s'arrête cette fois au bout de la corde de 30m. Le puits continue et il y a du courant d'air. Sûr qu'on va revenir car le collecteur de la Source des Narines est peut-être par là ....
La journée se terminera avec un bilan positif puisque non seulement la suite du gouffre F18 est trouvée, mais plus de 25 cavités ont été revues et leurs coordonnées corrigées. Il va y avoir maintenant un gros boulot pour mettre toutes ces fiches à jour ...
Jack
Au départ le matin, nous décidons avec Hervé de faire une prospection tranquille et sans gros efforts mais finalement on se tappe une petite grimpette de 1000m de dénivellation.
Il y a plus de 15 ans, j'avais repéré un trou dans la zone de La Porasse et nous finissons par le retrouver vers 2150m. C'est un ensemble de diaclases développant 25-30m avec comme particularité une roche très sombre.
Oups, c'est quand même profond ...
Tous ces blocs ça fait pas confiance ...
Après la topo de cette cavité, la prospection se poursuit aux alentours. Quelques autres cavités sur fracture sont découvertes, mais on se rend vite compte que c'est pas ici qu'on trouvera une conduite forcée.
Encore des blocs .. Fait gaffe Hervé, ne rate pas la marche ...
Dents de Morcles, Dent Favre et glacier des Martinets (enfin ce qu'il en reste) vu depuis la Pointe des Savolaires
Après une journée de crapahutage, on redescend par le Col des Pauvres et c'est avec grand plaisir que l'on pourra enfin enfiler nos sandales à la voiture. Bref, c'était un peu la rota ... et Hervé n'a pas regretté la perceuse laissée cette fois dans le coffre.
Jack et Hervé
Départ pour le versant bernois des Gastlosen où il faut commencer par payer pour pouvoir ensuite emprunter la petite route menant au pied de la chaîne. Hervé découvre pour la première fois cette montagne qui est un paradis pour les grimpeurs et aujourd'hui il y a foule.
Pour les spéléos par contre, c'est pas vraiment plat ... mais il y a de l'ambiance pour prospecter.
Un petit saut est fait au Heidenloch où nous avons commencé la topo avec Marc et où il faut la terminer (prévu d'ici la fin de cette année). Nous en profitons pour mesurer la grande cheminée avec un lasermètre.
A la fin de la journée, quelques ouvertures ont été atteintes mais n'ont rien donné, tandis que deux porches très intéressant ont été repérés; pour ceux là il faudra revenir avec du matériel plus conséquent.
Jack et Hervé
Malgré une météo capricieuse, nous partons avec Hervé pour le Sanetsch mais arrivé sur place, c'est quasi une tempête qui nous acceuillent !!! On attend quand même un moment puis on se rend à l'évidence qu'il ne sert à rien de trainer ici vu que ça ne s'améliore pas.
On resdescend donc en plaine et on se décide alors pour aller revoir les Baumes des Montets qui se développent dans le gypse au sommet d'une colline de Bex. Arrivé sur place, la pluie commence à tomber mais cette fois la température est nettement plus clémente qu'au Sanetsch !
La première baume est retrouvée assez vite et après une correction des coordonnées au GPS on va voir la deuxième baume qui s'ouvre à proximité.
Baume des Montets no.2
Le couloir qui valait la peine dêtre revu ne donne rien de nouveau car l'étroiture terminale est vraiment infranchissable. Une prospection nous permet ensuite de repérer un trou souffleur au pied d'une falaise : sa désobstruction est rapidement effectuée mais il ne donne que sur un court boyau où il faudrait continuer cette fois par une grosse désob ... et dans le gypse si ça va vite c'est aussi parce que c'est pas vraiment solide !
Jack et Hervé
Par cette belle et lumineuse journée d'été (faut profiter cette année car elles sont rares), je choisis d'aller revoir une zone du lapiaz du Schnidehorn et pour commencer je monte d'abord au Lac de Ténehet en profitant de la vue sur le lapiaz et le Wildhorn.
Lapiaz du Ténehet et Wildhorn
Puis départ sur le lapiaz du Schnidehorn où de nombreux spéléos y ont trainé leurs bottes, mais où il y a peu d'information ni coordonnées pour un grand nombre de cavités. Je retourne dans une zone où en 1999 j'avais repéré quelques trous non marqués et explore deux puits de faible profondeur; je profite aussi pour prendre les coordonnées de trois puits exploré par le SGCAF.
Lapiaz du Schnidehorn
Belle zone de lapiaz pentu
Au retour, je fait encore un petit détour par le Plan des Roses où je mange enfin quelque chose avant de redescendre au barrage et de retourner à la civilisation.
Vue sur le Shnidehorn et le Wildhorn depuis Plan des Roses
Jack
Avec Hervé, qui est de retour après un mois de farniente, nous décidons de monter à la Grotte Face Nord de la Tour d'Aï pour vérifier 2-3 détails topo puis pour aller jeter un coup d'oeil au fond du Gouffre du Frisson où Marc signale un courant d'air. Les sacs bien remplis, on commence la journée par un aller simple avec le télécabine de la Berneuse, puis c'est une bonne transpirée pour rejoindre la face nord de la Tour d'Aï où se trouve la grotte.
Comme la forme est là et qu'on a fait la partie la plus dure de la montée, on se décide d'abord pour aller jeter un coup d'oeil à la Grotte de la Tour de Mayen qui elle se trouve au pied de la face nord de cette montagne.
On y retrouve facilement cette grotte de 53m qui avait été explorée en 1992 par Jérôme et Thierry :
et après avoir vérifié les coordonnées, on s'en retourne donc au pied de la face nord de la Tour d'Aï. Toutefois avant de gagner la Grotte Face Nord, un petit porche vu à l'aller nous intrigue surtout qu'il est vraiment bien visible. Et là surprise, c'est une petite grotte qui n'avait pas encore été inventoriée !
Et dire qu'elle se trouve toute proche de la Grotte Face Nord où le GSL est déjà venu en 1952 puis en 1983 ! Comme un fossile (pas celui sur la photo !) est trouvé à l'entrée, ce sera donc la Grotte du Coquillage.
Après le relevé topo, on se rend enfin à la Grotte Face Nord :
La galerie d'entrée est toujours aussi sympa ...
et on peut alors faire le travail prévu pour cette journée, soit des corrections topo dans la Salle des Miroirs et dans des annexes. Après ça, retour à l'extérieur où Hervé m'appelle pour me dire qu'il a trouvé un porche. Pas possible ... car encore une fois c'est une petite grotte qui elle aussi n'avait pas été vue en 1952-1983 ! Après la topo et le report, on se rendra compte qu'il ne manque que quelques centimètres pour une jonction avec un boyau de la Grotte Face Nord.
C'est à 16h de l'après-midi que l'on mange enfin quelque chose avant de redescendre vers le Gouffre du Frisson, deuxième but prévu pour la journée. On mettra un moment avant de le trouver car la description d'accès n'est plus à jour .. il fallait se fier à un pylône de télésiège mais il n'existe plus car remplacé par un nouveau télésiège au tracé un peu différent !
Après avoir planté deux goujons (histoire de ne pas avoir transporté la perceuse pour rien !), on se rend à l'évidence qu'on est maintenant un peu trop fourbu pour aller faire une désob .. et qu'il est temps de rentrer. La descente sur Leysin se fera à pied ... et c'est avec soulagement que l'on pourra enfin poser le mato à la voiture parquée au village.
PS : Un panneau dans le village mentionne : Leysin et son AIR PUR. Ils ont oublié de préciser que cet air pur n'est pas donné car ça nous a fait 6 Frs pour le parking + 16 Frs par personne pour la montée en télécabine !
Jack
Le bassin fermé de La Vare (commune de Bex) se situe entre le massif de l'Argentine (au nord) et la chaîne des des Muverans (au sud).
Son intérêt spéléologique est dû au fait qu'on y trouve des pertes et qu'en 1926 un tracage a prouvé une liaison avec la Grotte de la Chambrette située 600m plus bas et à 2,4 km de distance. Pour commencer je vais donc jeter un coup d'oeil aux pertes, mais elles sont vraiment impénétrables.
Comme je m'y attendais, je me rend ensuite sur un petit lapiaz se trouvant en bordure de ce bassin fermé, véritable but de la journée. Après une petite grimpette (!), me voilà donc sur ce lapiaz où la vue sur les Muverans et sur les chalets en contrebas est vraiment superbe.
Pour aujourd'hui je ne trouve pourtant que quelques fissures rapidement impénétrables et des joints entre des bancs calcaires inclinés eux aussi rapidement colmatés.
Au retour, un porche plus important est enfin repéré mais comme la nuit commence à tomber je prèfère continuer la descente; de toute façon il faudra revenir car il reste à voir une zone proche du Col des Essets.
Jack