Pages: << 1 ... 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 >>
Avec Hervé, qui est de retour après un mois de farniente, nous décidons de monter à la Grotte Face Nord de la Tour d'Aï pour vérifier 2-3 détails topo puis pour aller jeter un coup d'oeil au fond du Gouffre du Frisson où Marc signale un courant d'air. Les sacs bien remplis, on commence la journée par un aller simple avec le télécabine de la Berneuse, puis c'est une bonne transpirée pour rejoindre la face nord de la Tour d'Aï où se trouve la grotte.
Comme la forme est là et qu'on a fait la partie la plus dure de la montée, on se décide d'abord pour aller jeter un coup d'oeil à la Grotte de la Tour de Mayen qui elle se trouve au pied de la face nord de cette montagne.
On y retrouve facilement cette grotte de 53m qui avait été explorée en 1992 par Jérôme et Thierry :
et après avoir vérifié les coordonnées, on s'en retourne donc au pied de la face nord de la Tour d'Aï. Toutefois avant de gagner la Grotte Face Nord, un petit porche vu à l'aller nous intrigue surtout qu'il est vraiment bien visible. Et là surprise, c'est une petite grotte qui n'avait pas encore été inventoriée !
Et dire qu'elle se trouve toute proche de la Grotte Face Nord où le GSL est déjà venu en 1952 puis en 1983 ! Comme un fossile (pas celui sur la photo !) est trouvé à l'entrée, ce sera donc la Grotte du Coquillage.
Après le relevé topo, on se rend enfin à la Grotte Face Nord :
La galerie d'entrée est toujours aussi sympa ...
et on peut alors faire le travail prévu pour cette journée, soit des corrections topo dans la Salle des Miroirs et dans des annexes. Après ça, retour à l'extérieur où Hervé m'appelle pour me dire qu'il a trouvé un porche. Pas possible ... car encore une fois c'est une petite grotte qui elle aussi n'avait pas été vue en 1952-1983 ! Après la topo et le report, on se rendra compte qu'il ne manque que quelques centimètres pour une jonction avec un boyau de la Grotte Face Nord.
C'est à 16h de l'après-midi que l'on mange enfin quelque chose avant de redescendre vers le Gouffre du Frisson, deuxième but prévu pour la journée. On mettra un moment avant de le trouver car la description d'accès n'est plus à jour .. il fallait se fier à un pylône de télésiège mais il n'existe plus car remplacé par un nouveau télésiège au tracé un peu différent !
Après avoir planté deux goujons (histoire de ne pas avoir transporté la perceuse pour rien !), on se rend à l'évidence qu'on est maintenant un peu trop fourbu pour aller faire une désob .. et qu'il est temps de rentrer. La descente sur Leysin se fera à pied ... et c'est avec soulagement que l'on pourra enfin poser le mato à la voiture parquée au village.
PS : Un panneau dans le village mentionne : Leysin et son AIR PUR. Ils ont oublié de préciser que cet air pur n'est pas donné car ça nous a fait 6 Frs pour le parking + 16 Frs par personne pour la montée en télécabine !
Jack
Le bassin fermé de La Vare (commune de Bex) se situe entre le massif de l'Argentine (au nord) et la chaîne des des Muverans (au sud).
Son intérêt spéléologique est dû au fait qu'on y trouve des pertes et qu'en 1926 un tracage a prouvé une liaison avec la Grotte de la Chambrette située 600m plus bas et à 2,4 km de distance. Pour commencer je vais donc jeter un coup d'oeil aux pertes, mais elles sont vraiment impénétrables.
Comme je m'y attendais, je me rend ensuite sur un petit lapiaz se trouvant en bordure de ce bassin fermé, véritable but de la journée. Après une petite grimpette (!), me voilà donc sur ce lapiaz où la vue sur les Muverans et sur les chalets en contrebas est vraiment superbe.
Pour aujourd'hui je ne trouve pourtant que quelques fissures rapidement impénétrables et des joints entre des bancs calcaires inclinés eux aussi rapidement colmatés.
Au retour, un porche plus important est enfin repéré mais comme la nuit commence à tomber je prèfère continuer la descente; de toute façon il faudra revenir car il reste à voir une zone proche du Col des Essets.
Jack
Profitant d'une accalmie entre deux orages, Marc et Jacques se décident pour une ballade au dessus du village d'Oberwil (Simmental, Berne) afin d'aller jeter un coup d'oeil sur la zone Widdersgrind - Lochegg.
Le grand plateau de Lochegg est vraiment étonnant car il est percé de très nombreuses dolines, pertes à la fonte des neiges ou lors de fortes pluies.
On y trouve aussi deux cavités sur faille, une de 7m de profondeur et l'autre ayant 10m de profondeur.
Après le plateau de Lochegg, on se rend ensuite sur le lapiaz pentu qui se développe sur le versant NE du Widdersgrind.
Au pied de ce lapiaz, il y a encore une fois une cavité sur faille (-8m), mais sur le lapiaz aucune cavité n'est trouvée.
On profite ensuite pour aller au sommet du Widdersgrind (2104m) où la vue est superbe malgré le temps pas très clair.
Sommet du Widdersgrind, vue au sud-est en direction du Lac de Thoune.
Sommet du Widdersgrind, vue vers l'ouest.
Au retour, au pied du versant sud du Widdersgrind, on visite encore une cavité artificielle. Derrière cette bizarre entrée, des marches d'escalier remontent dans un vaste abri où on trouve des murs en briques mais sans plafond ... L'armée a visiblement passé par là !
Juste avant les orages, la journée se terminera sur la sympathique terrasse d'un restaurant-pension du village d'Oberwil.
Jack
Les lapiaz d'altitude étant enfin libre de leur couverture neigeuse, je me décide pour effectuer une première journée de prospection, relevés GPS et photos sur le karst de Mayen-Famelon. Au départ, je me rend sur la zone M encore peu prospectée (une seule cavité, M1), mais encore une fois rien de nouveau n'est trouvé.
En passant par les zones L, K et le Lac Segray, je me rend ensuite sur la partie supérieure de la zone H pour relever des coordonnées au GPS.
Une incursion est ensuite faite dans le H8 qui avait été exploré en 1981.
Un peu plus haut sur la zone, je fais cette fois une incursion dans le H5, cavité dans le prolongement du H8 et ayant la même morphologie (grotte-faille). Lui aussi a été exploré il y a plus de 25 ans et je voulais vérifier une jonction avec le H6, mais la trémie terminale est vraiment infranchissable.
Je termine enfin la journée sur la zone G pour relever d'autres coordonnées au GPS et c'est bien fourbu que je redescend alors au chalet du Fer.
Jack
Après la première effectuée, il est temps de désinstaller tout le matériel mis en place et ce n'est pas une mince affaire.
Il faut d'abord enlever les rails dans le puits d'entrée :
Il faut ensuite démonter tout l'installation du treuil à l'extérieur :
Mais à la fin, le site est enfin nickel et il y a même une clôture :
Et la nature se chargera petit à petit de reboiser le talus de déblais. Après un apéro au cabanon de Bernard, le matériel sera ramené et rangé au local du SCC-GSL (merci au 4x4 et à la grosse remorque de Joël) puis la journée se terminera par une bouffe dans un restaurant de Cheseaux.
Jack
La neige semble enfin se retirer des lapiaz et on profite donc pour aller faire un tour sur le lapiaz de l'Urscher (Simmental/BE).
D'abord on va faire une visite dans le Pfropf-Loch (UR1), cavité explorée par les bernois, mais comme les équipements en place ont passablement souffert cette visite sera écourtée. La glace à cette saison vaut toutefois le déplacement.
On va ensuite faire une visite dans le Zappeleschrund (UR46), autre cavité explorée par les bernois et la plus importante de ce lapiaz avec 1300m de développement. Là aussi il y a encore beaucoup de glace et cette fois c'est une main-courante entièrement "avalée" par une coulée de glace qui met un terme à la visite.
Après ces deux visites, on va ensuite prospecter dans une zone caractérisée par un grand nombre d'arbres abattus par un cyclône. On y fait le relevé topo du UR61 et UR62. Bilan : une journée bien remplie.
Hervé et Jack
Au mois de mai, cette baume nous livre enfin son secret après 3 ans de désobstruction mais deux sorties seront encore nécessaires pour consolider la base du puits d'entrée.
Le 8 juin 2008, c'est enfin le grand jour de la première. Après le P14 d'entrée, une fissure verticale (P3) est suivie d'un P7 où une pente glissante donne sur un joli P20 aux belles dimensions. A sa base, il faut patauger dans un lac de boue (la désob. a laisser des traces !) avant de s'enfiler dans un conduit suivi par deux P6 dont le deuxième est très *gluant" (argile et mondmilch). On arrive alors à un très beau P30 dont le fond est malheureusement terminé par une fissure impénétrable. Dans ce P30, il y a quelques lucarnes donnant sur des petits puits parallèles mais aucune autre suite.
La baume fait actuellement -101m pour 160m de développement. Trois tirs ont été fait dans une fissure avec courant d'air mais si la baume se termine tour près du Réseau des Fées (à 80m de distance et 13m de dénivellation d'une petite cheminée du réseau) une jonction semble encore bien difficile.
Après la première ...
La lueur d'espoir pour rejoindre le réseau n'est toutefois pas éteinte et si il le faut on creusera ailleurs !
Jack
Dimanche, on est monté à l'alpage de Turnen, dans les préalpes bernoises.
Au programme :
Une petite première, le T-23, qui s'ouvre presque au sommet de la montagne avec un puits de 8m, petit couloir et arrivée dans une belle salle (environ 10-15m de diamètre)
Photo du puits d'entrée
On a également commencé une désob sur le T22 tout proche, dans lequel une suite est clairement visible. Des motivés pour creuser ?
Et finalement on est allé marquer et photographier des trous très prometteurs, mais pour lesquels il faudra attendre que les derniers névés fondent.
Une vue de l'entrée du T28 avec Hervé content ;-). Il vient de voir la suite...
L'entrée est un peu instable mais le puits derrière semble pas mal du tout et pourrait mesurer environ 25m avec trois paliers.
Le puits du T28
Voilà pour cette sortie. Seule déception le T14 que le fermier a rebouché. Mais la région a déjà suffisamment de trous intéressants et en plus, comme ça a été le cas pour nous dimanche dernier, le panorama à 360° lorsqu'il fait beau est superbe.
Hervé et Vivien
Après l'installation du nouveau système de désob. (rails, treuil, bidons, ...), quelques réglages sont encore nécessaire et c'est reparti pour creuser !
La cadence est bonne et les bidons remontent du fond rapidement.
Pour celui aux commandes du treuil, la fatique commence à se faire sentir (surtout la crampe dans le pouce !)
Les autres vides les bidons.
En fin de journée, 50 bidons ont été remontés, ce qui fait environ 300 des anciens seaux que nous utilisions ! A ce rythme on devrait enfin voir le bout du tunnel .. ou plutôt du puits.
A+
Jack
En ce début de printemps on en profite pour aller rechercher, visiter et topographier quelques mines dans les Préalpes valaisannes. Il y pas longtemps que la neige a fondu et les avalanches de cet hiver ont parfois été suivies d'éboulement pas triste !
Certaines de ces mines sont bien concrétionnées, comme ces gours.
Dans les mines de charbon, les veines sont parfois bien visibles.
Et il y a même quelquefois de très beaux cristaux.
Avant d'aller trainer ses bottes sur les lapiaz d'altitude ces sorties peuvent donc être vraiment très sympathiques.
Jack