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Participants : Pierre, Alicia, Jean-Noël, Corinne, Eric, Nicoleta
Pour cette sortie aux Chaillets (cavité du Doubs qui développe plus de 9 km), nous nous sommes donnés rendez-vous directement au parking de la grotte vu qu’une partie du groupe venait de la Suisse et une de France. Après les préparations nécessaires, nous partons vers l’entrée de la grotte, à quelques centaines de mètres plus loin, les uns déjà en combi néoprène, les autres, avec l’idée de se changer devant la grotte. Devant l’entrée de la grotte, plutôt ratatinée et ressemblant plutôt à une niche a chien qu’à une entrée de grotte digne de ce nom, une petite pensée traverse mon esprit : est-ce que je veux vraiment faire ça ? (et je crois bien que je n’étais pas la seule).
L'équipe avant d'entrer dans la grotte
Juste après quelques mètres de progression à 4 pattes, nous voilà devant la première voûte mouillante, plutôt confortable, car il y a assez de place pour la tête et elle est tout droite, on ne peut pas s’y perdre. Ce n’est plus vraiment le cas pour la deuxième voûte mouillante, une espèce de laminoir super bas et très étendu, pour lequel les explorateurs ont intérêt à savoir par où il faut passer, car, une erreur d’aiguillage peut faire perdre les repères assez vite et se perdre carrément. Notre ami, Jean-Noël connait très bien la grotte, ayant fait partie de l’équipe qui l’a découverte il y a quelques années. Donc, nous lui faisons entièrement confiance pour nous guider dans ce petit labyrinthe de 40 cm de hauteur, dont 25 cm d’eau ... Autant dire, qu’il n’y a avait pas une place confortable pour que la tête soit bien en dehors de l’eau. Les uns sur le dos, les autres sur le ventre et avec la tête tournée de côté pour respirer, nous progressons derrière Jean-Noël. Plus d’appréhension que de mal, car tout se passe bien, malgré quelques petits coinçages et frayeurs inhérentes à ce genre d’entreprise. Jean-Noël pense que le passage a peut-être été agrandi, car à l’époque, il a souvenir d’avoir un œil dans l’eau quand il progressait sur le ventre, tant l’espace entre l’eau et le plafond était restreint.
Dans les longues voûtes mouillantes de la zone d'entrée
Le passage bas passé, vient un passage plus confortable, sans eau, mais avec un sol très irrégulier et avec des bouts bien saillants et qui accrochent bien, et qui ne nous permet pas encore de nous mettre debout, nous fait pester bien plus que dans le premier passage très bas. Arrivés dans des parties plus confortables, nous allons voir les fameuses griffures d’ours (Eric en raffole), ce qui fait le sujet de blagues juteuses qui nous mettent dans une bonne ambiance.
Galerie nettement plus spacieuse
Nous allons ensuite visiter la Galerie des Deux Avenues, une qui part vers la gauche, l’Avenue des Ormes, que nous visitons jusqu'à un certain point et où nous voyons du coton de gypse et des fleurs de gypse, fines comme de la dentelle. En revenant sur nos pas et en prenant la direction opposée, après le passage d’une vire confortable, nous arrivons dans l’Avenue du Chatelet, qui présente de beaux volumes et des blocs en chaos.
Vire confortable
Chaos de blocs dans la Galerie du Chatelet
Une escalade de 4 mètres, qui pose quelques soucis à certains, car nous n’avions pas prévue de corde, nous permet d’accéder à la partie terminale, qui présente de belles formations, des cheveux de gypse, extrêmes fragiles. Nous faisons très attention à pas trop faire des courants d’air, car les cheveux sont très sensibles et on veut qu’ils soient encore là pour les prochaines générations. Jean-Noël et Corinne nous confient leur impression qu’à l’époque il y avait beaucoup plus de ces cheveux qui sont peut être tombés à cause du passage des visiteurs.
Escalade de 4 m pour l'accès à la partie terminale
Les cheveux de gypse
Autres cheveux de gypse
Pour le retour, nous appréhendons un peu les passages bas, mais qui sont franchis plus facilement qu’à l’aller. Une fois dehors, et en profitant de nos combis néoprène, nous nous baignons dans la Loue et prenons un petit bain de soleil.
Eric à la sortie de la grotte
Baignade dans la Loue ... et deux monstres sortis de la jungle
Pour bien clore la magnifique journée, nous allons ensuite prendre un verre et une glace à Ornans, en trouvant une terrasse au bord de la Loue, face au Musée Gustave Courbet.
Nicoleta
Participants : Nicoleta, Eric, Luca et Valentin
Nous attendions depuis longtemps d’aller visiter le Gouffre du Cernil Ladame, dont nous en avions entendu parler grâce au Geocaching, car oui, il y a une geocache au fond. Nous avons donc réuni une équipe de 6 personnes, avec Laure, Pierre-Do, Eric, Luca et Valentin, un nouveau venu à la spéléo, que Luca veut initier dans cette cavité. Le matin du grand jour, je reçois un coup de fil de Laure, qui s’est fait attaquer par un méchant pot de miel, qui lui a bien entaillé le doigt. Cela lui a valu l’impossibilité de participer à l’expé. C’est donc en effectif réduit, mais avec une bonne humeur débordante, que nous nous rencontrons sur l’aire de co-voiturage de Cossonay.
Nous trouvons facilement l’endroit pour se garer, à une centaine de mètres de l’entrée. Pendant qu’Eric et moi nous nous préparons, Luca et Valentin trouvent un arbre pour que Valentin s’exerce aux techniques de progression sur corde. La tâche a été facile, car les connaissances de Valentin en escalade et d’autres techniques de montagne, font qu’il a beaucoup de facilité avec les techniques spéléo. Le plan était qu’Eric et moi allions en tête pour équiper et ensuite, Luca et Valentin nous rattraperaient.
Une fois le puits d’entrée équipé, Eric découvre la première différence entre la réalité et la topo que nous avions, et qui datait des années 80. A la place du deuxième puits de 5m, une petite vire équipée de câbles en acier, mène à une lucarne qui ouvre directement sur le grand puits d’une quarantaine de mètres. Et la surprise en voyant le grand puits, c’est qu’il était déjà équipé !! Comme indiqué sur la fiche, nous ne descendons pas tout en bas du puits, car la suite se situe une dizaine de mètres plus haut.
Après avoir fait une flèche avec une corde, afin d’indiquer le chemin à Luca et Valentin, nous nous enfilons dans le boyau bas et pierreux, qui nous mène au Presse-Etoupe. Après un essai infructueux pour le passer, et vu que mes hanches coinçaient de partout dans l’étroiture, je laisse la place aux hommes et comme Eric est le seul a être là, il s’est collé à la tâche. Etroiture passée sans le matos, il faut se contorsionner dans la petite salle derrière pour remettre ensuite son matos, car on arrive sur un magnifique puits de 24 m, également équipé, et avec un petit lac et son île paradisiaque au fond.
Luca à la base du P24
On continue notre descente et nous arrivons devant la deuxième étroiture méchante : Le Dénoyauteur. Dans le sens descendant ça va tellement bien qu’on se demande si l’étroiture n’a pas été agrandie entre temps (à moins que ce soit parce que les autres du club nous ont tellement parlé de cette étroiture qu’on s’attendait à nettement plus difficile).
Dans la Grande Salle, notre direction se sépare de celle des cordes déjà en place (qui peut-être sont mises pour faire la traversée jusqu’au Cernil Mademoiselle ?) et Eric équipe un puits qui nous permet de descendre dans le Réseau de la Merde (-177). Accessoirement, celui-ci porte bien son nom, car son argile bien collante et glissante a eu raison de nos combis. Pour y accéder, une étroiture entre deux dalles horizontales, nous a posé plus de problèmes que les deux autres précédentes, à moi au retour et à Eric à l’aller.
Au moment de faire demi-tour, nous entendons des voix : ce sont Luca et Valentin qui sont descendus jusqu’à la Grande Salle. Il ne nous reste plus qu’à remonter tout ça et de galérer un peu plus dans les étroitures dans le sens de la sortie qu’à l’aller. Valentin est sorti en premier, il s’est super bien débrouillé dans ce gouffre plutôt technique.
Eric de dos dans le Presse-Etoupe
Eric de face à la sortie du Presse-Etoupe
Et Nicoleta tout juste sortie du Presse-Etoupe
En sortant, sous un grand beau soleil, nous avons savouré de bonnes bières artisanales bien-méritées.
En conclusion, c’est un magnifique gouffre, qui vaut le détour, surtout en ce moment.
Nicoleta
Participants : Laure, PierreDo, Ana, Evelyne, Hervé, Eric, Luca, Marc et Jack
Première sortie de l'année afin de poursuivre les travaux, mais la météo n'est malheureusement pas au top (pluie et orages entrecoupé de quelques accalmies). En plus, les participants ne seront pas tous là en même temps car il y aura des arrivées et des départs en cours de journée.
Comme c'est vraiment trop dangereux de rester au fond lors de la remontée des bidons, une échelle est fixée au fond afin de pouvoir remonter pour se mettre à l'abri sous un surplomb situé plusieurs mètres plus haut. Une fois tout le matériel installé, la désobstruction peut reprendre et une bonne avance sera effectuée avec toujours beaucoup de glaise collante et quelques rares gros blocs.
De la glaise et toujours de la glaise ... !
Un joli scarabée qui se trouvait dans les déblais
L'équipe restante en fin de journée
Une séance avait été programmée pour le lendemain, mais vu la météo elle a été repoussée au mois de juillet en espérant qu'il y ait assez de monde.
Encadrants: Luca, Alex, Laure & Pierre-Do
Participants: Guillem (GSL), Jérémie, Julien et Johan (CAS Vallorbe), Nath (CAS Jaman), Cédric, Anna, Megin, Jeanne, Fred
Par Cédric et Nath
Rendez-vous à 7h00 à Morges. Une personne est en retard, mais pas grave, on commence par la présentation du matériel et des participants en l’attendant. Pour donner le ton de la journée, une première averse nous arrive dessus.
Après notre arrivée en voiture sur les lieux (et accueillis par une éclaircie), nous pouvions voir la cabane en face. Nous nous sommes donc réparti les affaires communes et avons marché de bon pas (car on avait encore de l’énergie à ce moment-là…) et sommes arrivés assez vite sur place devant un magnifique petit chalet.
On commence par attacher quelques cordes à la terrasse pour s’entraîner à manipuler le matériel sur la terre ferme et donner les règles de sécurité. Puis petite mise en pratique à l’arrière du chalet avec un première montée et descente à la corde. Une deuxième averse arrive mais nous sommes à l’abri.
Après un pic-nic bien mérité et une petite averse supplémentaire, nous nous dirigeons vers une petite falaise proche du chalet. Cette fois-ci, exercice de montée à la corde, traversée sur main courante puis descente ainsi qu’exercice de montée et descente à la corde avec un fractio au milieu. Pour rendre les choses plus rigolotes et glissantes, une averse supplémentaire arrive. Petit concours de planche en attendant que tout le monde finisse ses exercices.
Les troupes commencent à être fatiguées mais sont motivées, on part faire quelques petits puits (Glacière Druchaux pour deux chanceux tirés à la courte paille et deux petits puits à côté pour les autres). On rentre par petits groupes au chalet car il faut préparer le repas et il commence à faire froid.
La journée se termine bien avec un excellent repas et quelques discussions et partie de carte animées.
Par Jérémie
Pour le deuxième jour, l’heure du déjeuner était fixée à 7:00 donc nous nous sommes réveillés à 6:30 comme ça nous avons pu faire nos sacs et profiter un maximum de la journée dans le gouffre. Pour le petit déjeuner il y avait, pain, beurre, confiture, bircher, lait et café. Après le déjeuner, nous avons rangé la cabane tous ensemble (fermer les volets, ranger le dortoir, nettoyer le sol et faire la vaisselle). Puis nous sommes redescendus aux voitures.
Nous sommes allés remplir les gourdes dans une fontaine à Apples en voiture puis nous sommes partis au col du Marchairuz. Là-bas nous avons pique-niqué, préparé tout le matériel puis enfilé les combinaisons de spéléologie que le club nous avait prêtées. Quand tout le monde était prêt, nous avons marché jusqu’à gouffre de la grande Baume du Pré d’Aubonne. Puis Alex et Lucas ont commencé à équiper l’entrée du gouffre avec les cordes.
Nous sommes ensuite descendus dans le premier puits [P8] deux par deux. En bas du puits, nous avons commencé à vraiment entrer dans le gouffre, nous avons dû faire un "ramping" sur une dizaine de mètres [le laminoir], puis nous sommes arrivés en haut du puits de 40 mètres. Ensuite, nous avons continué à avancer dans le gouffre par petits groupes, c’était vraiment cool. Quand nous avons passé partout, nous sommes ressortis du gouffre. Ensuite, nous avons enlevé nos combinaisons qui étaient vraiment sales ainsi que nos baudriers.
[NDLR: Entrée dans le gouffre: 11h, visite dans le réseau moyen jusqu'au sommet du P15 pour un groupe, dans le réseau principal jusqu'à la base du P7 pour un autre (les plus gourmands auront fait les deux), retour en surface: 15h. Temps passé sous terre: 4h. Participants au top!]
Nous sommes retournés à la voiture, puis on est redescendu en plaine pour trouver une rivière pour pouvoir nettoyer nos affaires. Ensuite on est rentré au local du GSL on a eu un petit débriefing de la part des 4 moniteurs, on s’est dit au revoir et on est rentré chez nous.
Merci à Laure, Alex, Lucas et Pierre Do pour ce week-end, c’était vraiment super cool.
Photos: Julien, Alex et Laure
Participants : Marc, Hervé et Jack
L'orifice de cette baume était à l'origine impénétrable, mais grâce à un bon courant d'air elle a pu être découverte en 1999 par Gérard car il y avait une belle doline dans la neige.
Doline dans la neige en 1999 (photo : Gérard)
Deux sorties de désobstruction seront effectuée en 1999, puis quelques autres séances seront encore faites en 2001, 2002 et 2012 mais avec peu d'avance car il faut forer un tunnel dans la roche en place.
En 2016, les travaux reprennent et trois sorties permettent alors d'agrandir le passage et de progresser jusqu'à 6 m de l'entrée.
Journée de désobstruction en décembre 2016
Fissure terminale à 6 m de l'entrée
Pour cette première séance de l'année 2017, il est décidé d'agrandir la partie terminale car la section ne permet pas de travailler efficacement. Toutefois, comme il y a eu de récentes chutes de neige et que le soleil est de la partie, la fonte provoque petit à petit des ruissellements qui rendent les conditions un peu trop humides à notre goût.
Début des travaux alors qu'il n'y pas encore de ruissellements
Et encore un bidon
Vers 16h, c'est complètement trempés que nous décidons d'arrêter les travaux pour aujourd'hui, mais avec l'espoir que cela devienne bientôt plus grand car on entend un bon écoulement au-delà de la fissure terminale.
Participants : Anna, Patrick, Eric, Luca, Farouk, Zacharie, Guillem, Richard
Ce week-end de printemps ensoleillé, organisé par Anna, est consacré à une initiation au canyonning.
Le samedi, Anna et Patrick font une première fois le canyon afin de repérer l'état du canyon. Une sortie tardive du à quelques complications pour l'accès au départ du canyon aura comme effet de déclencher la colonne de secours qui heureusement pourra être annulée juste à temps !
Le dimanche, 8 personnes se retrouve ensuite sur place. Après un contrôle du matériel personnel et une partie théorique avec des exercices pratiques sur des arbres, le groupe peut se mettre en marche.
Après 40 minutes de marche, le départ du canyon est atteint.
La suite de la descente se fera par un enchaînement de cascades dans une gorge bien encaissée avec une température de l'eau assez fraiche à cause de la fonte des neiges.
Vers 17h, toute l'équipe sort sans problème et avec satisfaction de ce joli petit canyon.
Merci à Anna pour cette magnifique sortie.
Patrick
Grotte de Neuvon par la Porte des Etoiles (Région de Dijon, France).
Participants : Eric, Nicoleta, Pierre, Alicia, Jean-Noel, Corinne
Après avoir fait des plans pour cette sortie depuis près de 3 mois (choisir une date qui convienne à tous, demander la permission pour la visite, etc.) nous voilà sur le parking de la Grotte du Neuvon (Dév. = 23 km).
Un spéléo du CDS21 était déjà sur place pour nous donner de précieux conseils et nous ouvrir la porte … des étoiles ;-).
Après une bonne vingtaine de minutes de marche d’approche, nous voilà devant la Porte des Etoiles, qui s’ouvre au beau milieu d’un champ. Le club qui a fait la désobstruction a construit une dalle de béton avec une trappe automatique actionnée par une télécommande ... rien que l’entrée en jette déjà ! Il ne manquait plus que la musique du film pour se mettre encore plus dans l’ambiance ;-) Un abri 5 étoiles autour de cette porte, avec des chaises et un poêle pour faire du feu nous permet d’être à l’abri et au chaud pendant qu’on se prépare ou à la fin, quand on attend tout le monde.
Après une succession d’un petits puits et un toboggan, on attaque la pièce de résistance : la descente dans la Salle Thomaths, équipée d'un rappel guidé sur câble d’une bonne vingtaine de mètres. La partie équipement a été assez technique, mais Eric a maitrisé ça comme un pro. A partir du haut du rappel guidé jusqu’au fond nous n’avons plus eu l’occasion de mettre pied à terre et nous avons passé presque 2 heures suspendus dans les baudriers.
La zone de petits puits et toboggan menant aux grands puits
Comme la progression a pris du temps, devant la technicité de cette grotte, et, il faut bien l’avouer, suite à une communication sous-optimale, deux de nos coéquipiers sont remontés à la surface. Nous sommes donc descendus à 4. Arrivés au fond, Eric s’est senti malade et nous avons donc fait deux équipes : une qui a commencé la remontée, et une autre qui est allée explorer le réseau jusqu’à la Salle du Putsch, avec des salles de très grands volumes.
Deux heures plus tard, nous voilà à 4 dehors à attendre autour du poêle que tout le monde sorte.
Malgré le fait que cette sortie n’a pas été comme nous l’avions imaginée, nous avons accepté que, des fois, faire demi-tour lorsque les conditions ne sont pas propices, est preuve de grande sagesse. Nous avons passé une belle journée en compagnie d’amis spéléo et dans une belle région.
Nicoleta
Participants : Evelyne et Jack
La journée est vraiment printanière (beau et chaud) pour aller visiter cette classique du Doubs. En cheminant sur le sentier qui passe au pied de la cascade nous sommes toutefois surpris par le débit important du ruisseau issu de la résurgence. C'est mauvais signe pour la rivière de la grotte ...
Au porche, on se change quand même et commençons par emprunter l'énorme et étonnante galerie d'entrée.
Porche d'entrée
La grosse galerie d'entrée longue de 100m
En quittant cette galerie, le couloir pentu qui mène à la rivière confirme notre pressentiment car on entend déjà le mugissement de l'eau. Pas de doute, le débit est vraiment important. En effet, l'aval siphonne et en amont on visite un petit bout avant d'abandonner car ensuite il y a trop d'eau et ça siphonne à la première voûte mouillante.
Début de la rivière. Ici le niveau encore bas, mais ensuite ça change !
On terminera cette journée en profitant du soleil et en visitant la région.
Participants : Hervé, Marc et Jack
Découvert en 2013, ce trou situé sur la commune de Gellin (forêt du Risoux, Doubs) est peut-être encore situé sur la zone d'alimentation du Réseau des Fées et deux timides désobstructions en 2013 et 2014 n'avaient pas permis de franchir une fissure étroite.
En profitant de cet hiver sans neige, nous reprenons la désobstruction au bas du ressaut d'entrée, mais si la fissure est enfin franchie la cavité se termine malheureusement un peu plus loin par une trémie. Cette dernière étant proche de la surface, il n'y a donc aucune chance de continuation.
En fin d'après-midi, et avant de rentrer au bercail, retour sur le côté suisse afin d'agrandir un passage à la Baume des Chaussettes (commune du Lieu), mais l'évacuation des déblais est remise à un autre jour.