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Participants : Evelyne et Jack
Journée de prospection ensoleillée vers 2300-2500 m sur le magnifique lapiaz de Tsanfleuron (Sanetsch, Valais), dans la zone qui se trouve au sud-est de la cabane de Prarochet.
On fait aussi un passage au G25 (Grotte de la Montagne Perçée) et G26 qui ont été explorés dans les années 1970 mais qui n'ont été topographiés que l'année dernière par Miguel et Gérard. Sur le versant sud du monticule, on trouve alors un puits qui pourrait bien jonctionner avec le G26.
Dans le méandre du G25 en tenue légère (merci les égratignures)
Plus loin, on trouve cette fois un orifice avec un ancien point bleu qui dans les années 1970 voulait dire "à explorer". A l'époque, il devait y avoir un névé (comme dans toutes les cavités aux alentours, mais à l'heure actuelle ces névés ont disparus). Cet orifice est bien intéressant car il donne sur un puits assez profond avec beaucoup de résonnance. A revoir au plus vite …
Pas large au départ, mais ça s'évase et ça résonne bien
En fin de journée, on ira encore faire un tour au Lac de Sénin et on s'arrêtera un bon moment au Col du Sanetsch pour profiter de la fraicheur de l'altitude avant de retourner dans la fournaise de la plaine.
Participants : Evelyne et Jack
Retour dans cette région de la commune de Villeneuve où nous traînons nos bottes depuis près de 40 ans. En montant, on profite de passer sur le lapiaz des Cases qui est le plus intéressant de toute la région avec ses Grottes aux Ours et le Gouffre Paradis qui développe plus de 1 km.
On rejoint ensuite le Pertuis d'Aveneyre où on reste un petit moment pour jouir d'une vue magnifique sur le Lac Léman.
Et on rejoint ensuite la zone de lapiaz du Pré d'Aveneyre qui se développe sous le versant occidental de la Pointe d'Aveneyre (2026 m) et qui est notre objectif du jour.
Cette zone est toutefois bien moins intéressante que celle des Cases et il n'y a qu'une dizaine de cavités, toutes de petites dimensions. Pas de surprise aujourd'hui, car dans la zone quadrillée nous ne trouvons que de petites fissures sans intérêts. Celle ci-dessous donne par contre dans une grotte qui a été déjà inventoriée.
En redescendant en fin de journée, on se dit qu'on a bien fait de choisir la région d'Aveneyre, car en face et de l'autre côté du vallon de l'Hongrin, la météo sur le karst de Mayen-Famelon n'est pas au top `!
Bilan de la journée : la zone du Pré d'Aveneyre semble bien terminée.
Participants : Evelyne, Hervé, Marc et Jack
Pour commencer cette journée, on va d'abord voir une petite baume (Baume no.2 de la Petite Rolaz) qui a été découverte cet hiver par Marc, mais il n'y a malheureusement pas de suite.
Par contre, il y a quelques détritus dont des bouteilles de Chianti !
Nous allons ensuite relever des coordonnées et revoir des cavités dans la région du Chalet à Roch, du Bois des Citernes et du Chalet Neuf.
Doline no.1 du Bois des Citernes
Deux nouvelles petites cavités sont aussi découvertes (Baumes no.3 et 4 du Chalet Neuf) et ces dernières seront topographiées trois semaines plus tard par Hervé et Marc.
Baume no.3 du Chalet Neuf
photos : Jack et Marc
Participants : Nicoleta, Ana, Laure, Eric, Philippe, Vivien, Patrick et Marc
Après une première sortie par Marc et Patrick afin d'élargir un passage dans la première partie de la fissure terminale, c'est en soirée que toute l'équipe se retrouve pour une grillade et pour enfin tenter de passer au fond de cette cavité (surtout que l'eau est maintenant déviée dans un tuyau).
Malheureusement, après quelques mètres très étroits et fortement incliné, la fissure se pince et seule l'eau continue son chemin.
La topographie est levée, mais après sept années de travaux (2013) il est décidé cette fois d'abandonner la désobstruction vu l'étroitesse des lieux et la difficulté de ressortir les déblais.
Participants : Jack avec Alex et Maric (HFH)
Topographie de deux anciennes galeries artificielles repérées au printemps lors d'une ballade dans la région des Paccots (FR) par Alex et Maric.
La première ne fait qu'une dizaine de mètres de long (photo : Maric)
La deuxième quant à elle fait 76 m de développement et se termine à proximité de la première. Il n'y a par contre aucune jonction possible.
On y trouve deux endroits avec des étais de fortune
Ces galeries faisait partie d'un ancien captage d'eau.
Participants : Evelyne, Vivien, Michael, Marc, Jack + Lucie et Tanguy
Dans cette cavité découverte en 2019, tentative de désobstruction à l'amont, mais sans succès car là tout est obstrué par les éboulis. Dans le même temps, suite de la désobstruction dans le laminoir argileux au terminus aval où ça avance, mais il faudra revenir …
L'équipe du jour à l'entrée
Le beau profil de la galerie
A noter qu'il y a encore beaucoup d'ossements tout au long de la galerie et il y avait 2 crânes de loup qui ont déjà été envoyé à l'ISSKA.
Cette sortie a été aussi l'occasion pour Lucie et Tanguy (deux nouveaux) de s'initier à la désobstruction.
Participants : Nicoleta, Evelyne, Philippe, Marc, Patrick et Jack
Malgré les difficultés liées à la crise du Coronavirus, une équipe se retrouve quand même afin de préparer le chalet pour la période estivale. Pour la pause de midi, on aura la visite de Laure et PierreDo.
Le chalet à la tombée de la nuit
Un mois auparavant, Marc et Jack (qui a fait 3 jours) étaient montés chacun de leur côté et ils ont pu alors admirer de magnifiques "tapis" de jonquilles.
Participants : Evelyne et Jack
Révision GPS des coordonnées de plusieurs cavités et on profite en étant dans le coin pour aller voir un nouveau trou qui nous a été signalé par Gérard. Il n'a toutefois pas relevé ses coordonnées, mais avec ses indications on le trouve assez rapidement.
L'entrée se présente sous la forme d'un petit puits de 2 m
Après une très courte pente, il y a une fissure verticale dont le départ est trop étroit pour passer. Une désobstruction pourrait toutefois être tentée, car ensuite ça descend sur au moins 5-6 m.
Au bas du R2, il y avait aussi une longue côte, mais en creusant ensuite le sol nous n'avons pas trouvé d'autres ossements. Curieux, car la cavité est située dans un lapiaz chaotique et très pentu, loin de tout pâturages.
Participants : Laure, Evelyne, Valentin, Patrick, Michael, Marc, Eric, Corinne, Philippe et Nicoleta
Organisée par Laure, qui donnait le cours, cette soirée avait pour but d'apprendre à faire des paillassons avec des vieilles cordes de spéléo ou de montagne. Un moyen écologique de les recycler plutôt que de les jeter !
Laure a même établi un "Guide du Paillasson" au format PDF.
Après quelques explications, tout le monde s'est donc mis au travail.
Et voilà le résultat final pour cette soirée :
Un grand merci à Laure
Participants : Federica, Marc, Philippe C., Anna, Nicoleta
Petite sortie pour faire découvrir le monde souterrain à Marc et Federica, et, à cette période de l’année, quoi de plus normal que d’aller à la Grande Rolaz.
Rendez-vous pris pour 13h, nous voilà arrivés au Col du Marchairuz sous une petite bruine qui n’a pas l’air de faiblir. Nous nous changeons sous la pluie… voilà, nous sommes déjà trempés, donc on ne craint plus rien. Néanmoins, certaines d’entre nous (je ne donnerai pas de noms, n’est-ce pas Anna ?) prennent quand même le parapluie… image oblige. Nous avions prévu des raquettes de neige, qui s’avèrent être bien utiles, car la neige est assez abondante sur ce versant du Jura.
Grâce au flair de Philippe, nous tombons tout de suite sur l’entrée de la grotte, qu’Anna commence à équiper pendant que Nicoleta aide les nouveaux spéléos à se dépatouiller dans la quincaillerie. Nous sommes tous passés, au début de l’apprentissage des techniques verticales, par ce moment où nous nous demandons "comment diable vais-je faire pour me souvenir comment mettre tous ce matos !"
Voilà que nous sommes tous prêts. Philippe ouvre la descente. Marc et Federica suivent comme s’ils avaient fait ça toute leur vie !
Nous profitons pour visiter les différentes salles et nous nous attardons dans la grande salle, où nous profitons pour faire des exercices de montée et descente sur corde jusqu’au balcon et visiter les galeries basses derrière. Nous redescendons dans la grande salle et nous dégustons, dans la bonne humeur, un succulent Panettone, qui, malgré qu’il soit devenu carré lors de la descente dans la grotte, il n’a rien perdu de sa saveur. Merci Federica d’avoir pensé à ce bon goûté. Du thé chaud agrémente le tout et nous réchauffe un peu.
Dans les boyaux latéraux
Exercice sur corde au balcon de la grande salle
Il est déjà temps de remonter … déjà presque 3h sous terre !
La montée, le déséquipèrent de la grotte et le retour aux voitures se font rapidement. Nous sommes tous plus ou moins frigorifiés. Pour célébrer ce beau moment de partage, petite halte autour de quelques boissons au restaurant du col.
Nicoleta