Blog du GSL

Participants : Nicoleta, Thierry, Eric, Evelyne, Hervé, Marc, Françoise, Vivien, Sabrina, Philippe

Après un premier voyage en 2015, nouveau séjour spéléo-touristique sur l'île de Majorque à la période du Jeûne Fédéral avec bien sûr de la chaleur et du soleil, mais aussi de la pluie et un orage digne d'un "épisode cévénoles".

Majorque c'est des apéros sur les terrasses et des repas.

C'est aussi des paysages magnifiques pour des randos ou pour la baignade.

Et enfin, "last but not least", il y a plein de grottes dont la visite est vraiment agréable : chaleur, beaux volumes et concrétionnement massif ou bien fines cristallisations. Dans l'une, il est même possible de faire une petite baignade souterraine dans un lac à l'eau transparente et dans une autre, c'est par la mer et à la nage que l'on y accède (avec en prime une voûte mouillante au début de la galerie). Les cavités suivantes ont été visitées :

- Cova de Cornavaques
- Cova des Coloms
- Coves des Pont-Pirata
- Cova des Ases
- Cova des Genet
- Cova Tancada de Cap de Menorca
- Cova des Xots
- Cova des Moro

Ce fut un séjour vraiment sympa ...

Participants : Nicoleta, Evelyne, Michaël, Hervé, Philippe, Felix, Marc et Jack

Retour à notre chantier pour la 21ème séance de creuse avec une matinée assez fraiche, puis de la pluie dans l'après-midi. On aurait préféré une météo plus clémente, mais cela ne nous empêche pas d'avancer au fond du trou où, contrairement aux séances précédentes, nous ressortons plus de cailloux que de glaise.

Nicoleta prête pour une petite séance au fond

Au tour de Felix, un nouveau venu au club

Encore un tonneau à vider

Michaël de retour du fond

En surface, on profite de chaque moment entre 2 tonneaux pour continuer à ériger le mur de pierre autour de l'entrée et à proximité Evelyne trouve avec surprise de quoi agrémenter son repas du soir.

Et pour celui qui creuse au fond, c'est toujours sportif, car pour sa propre sécurité lors de la remontée des tonneaux il doit à chaque fois remonter de 10m à l'échelle afin se mettre à l'abri dans une petite fracture.

En fin de journée, nous stoppons les travaux avec un petit problème … En effet, on est arrivé au bout du câble de 20m de notre treuil et va falloir trouver une solution pour la suite car pour l'instant le fond du puits n'est pas atteint et y'a toujours espoir de jonctionner avec le Réseau des Fées.

Participants : Patrick (GSL) et Pierre (SCC)

En cette belle journée du mois d'août, nous revoilà pour une visite de ce magnifique canyon proche de chez nous qui avait été descendu et topographié en première par le GSL en 1986.

Avant de se mettre à l'eau, une bonne montée sur 750 m de dénivellation est nécessaire et on se rend compte qu'on transpire plus qu'il y a trente ans !

Ensuite, c'est le bonheur d'être dans l'eau pour redescendre …

Une des premières cascades, celle-ci fait 6m

Cascade de 11m

Première cascade de 17m

Etat de l'équipement du GSL après 30 ans de loyaux services

Deuxième cascade de 17m

Cascade de 28m sous le Pont d'Egraz

Sommet de la Cascade du Toboggan (38m)

Cascade du Toboggan (38m)

Après 8h d'efforts (2h pour monter et 6h pour descendre), une bonne bouffre a été appréciée dans le village de Roche.

Participants : Nicoleta, Evelyne, Vivien et Jack

Dans le cadre des travaux au sein du Groupe Patrimoine Vaud (GPV), deux sorties ont été effectuées au mois d'août dans le Jura vaudois afin de contrôler des cavités polluées ou ayant été polluées.

Deux premières cavités ont été visitées dans la région de la Biole, mais l'une d'elle était quasi propre et dans l'autre il n'y avait que peu de déchets malgré des informations contraires.

Première cavité visitée dans la région de la Biole

Deuxième cavité dans la région de la Biole

L'accès au fond n'est pas très confortable

Exemple de quelques déchets évacués

Dans la même région, nous avons aussi investigué une doline qui elle est très polluée vu qu'elle était utilisée comme décharge. Les nombreux déchets sont toutefois peu visibles car recouverts de végétation, de branches et de planches et sont aussi en partie enfouis dans la terre.

Deux autres cavités ont été ensuite visitées dans la région du Mont Tendre. Dans la première, déjà assainie en 2004, il ne restait que quelques déchets oubliés à l'époque.

Dans l'autre, qui elle aussi avait été nettoyée en 2004, il y avait par contre à nouveau de nombreux détritus provenant d'un alpage. Son assainissement a été effectué sous une pluie torrentielle !

Une partie des déchets

Assainissement sous la pluie

Les sorties pour le GPV ne sont pas terminées,car deux autres cavités ont été agendée pour le mois de septembre.

Participants : Maureen, Ludovic et Patrick

Sortie d'initiation au canyoning pour ma fille et son copain dans le canyon de la Morge en dessus de Conthey (Valais). La météo est magnifique et le débit très acceptable malgré les quelques pluies durant la semaine, mais l'eau n'est pas vraiment claire à cause du limon en amont du canyon.

L'équipe au départ du canyon

Première cascade

Petit toboggan

Nouvelle cascade : option avec rappel

Option avec joli saut

Sortie de la partie encaissée

Dernière ligne droite avant la sortie.

La longueur de ce canyon est de 2000 m pour une dénivellation de 170 m avec un temps de descente d'environ 4h. A la sortie, il faut encore 2 km de marche pour récupérer la voiture si on ne fait pas de navette.

Patrick

Participants : Anna, Eric et Philippe C.

Journée spéléo pour visiter le Gouffre de la Cascade dans le Jura vaudois avec Eric et une autre membre du GSL, Anna. Nous avions prévu d'aller jusqu'à -147m, puis peut-être aller jusqu'au Réseau Nicolas et l'Allée des Merveilles si le E25 était équipé, et si nous avions le temps et l'envie. Eric nous donne rendez-vous chez lui, afin d'y aller qu'avec un seul véhicule (je suis toujours étonné de voir tout le matos qu'on peut mettre dans son coupé cabriolet). Anna ayant raté le bus (ou pris le mauvais), nous allons la chercher, puis passons dans les locaux du GSL prendre du matériel. Arrivés sur place à 11h30, plus tard que prévu à cause de travaux, nous nous équipons, et allons en direction du gouffre.

Nous y entrons aux alentours de 12h30. Eric commence à équiper, et on commence déjà avec un long puits : le P36, avec un fractionnement (le 1er pour moi). Arrivés à -50m, c'est Anna qui équipe les suivants. Les puits s'enchaînent, et on descend vite profond. Un méandre facile entre les deux P10 et on retrouve des puits, qui nous amènent à -147 m sous la surface. Premier objectif atteint, et il est déjà 17h quand on est en bas.

Le temps est une notion totalement oubliée sous terre, et nous n'aurons pas le temps d'aller au Réseau Nicolas, mais nous tentons quand même d'aller au pied du E25. Après être montés le R4, un gag horrible arrive. Tout fier de pouvoir utiliser mon bloqueur de pied tout neuf, ce dernier m'échappe et finit au fond du P7,5, et ma déception, voire mon désarroi n'est pas passé inaperçu (d'ailleurs je sens que je vais encore en entendre parler). Heureusement, nous avons pu équiper et Anna est descendue me le rechercher, oufffff je suis soulagé. (Bon c'est à moi de payer l'apéro, j'ai compris).

Avec cette mésaventure, il se fait tard, et nous rebroussons chemin. Vu que l'heure de sortie annoncée était 22h, Anna enchaîne les puits à la montée, suivi de moi, puis Eric, qui doit tout déséquiper. Un méandre à la montée me pose un petit souci, mais de courte durée, puis les puits s'enchaînent, et sans mon bloqueur de pied, je pense que je ne serais pas allé si vite, quelle chance d'avoir pu le récupérer. Les plus gros soucis pour moi surviennent aux sorties de puits, mais c'est surtout dans ma tête (et un peu la technique aussi), je dois travailler ça encore.

Arrivés vers la sortie nous sommes accueillis par deux autre spéléologues de la région qui étaient dans le gouffre voisin (Baume de l'Elan), et qui voulaient montrer l'entrée du Gouffre de la Cascade à sa collègue. Ils ont vu que c'était équipé, et nous ont attendus, c'était sympa. Vers 20h30-21h tout le monde est dehors, et nous retournons aux véhicules. Nous finirons par une fondue au Col du Marchairuz, et vu l'heure tardive (22h30) elle nous a quand même été servie avec le sourire. C'est donc totalement vanné que nous rentrons, après une magnifique aventure.

Philippe C.

Participants : Evelyne, Yohan, Patrick et Jack

Petite journée au chalet dans le but de monter une table en bois massif que nous a offert Jean-Paul.

Bon, y'a plus qu'à monter au chalet avec les charges


Ouf, le chalet est en vue

Inauguration de cette nouvelle table sur la terrasse avec une bouteille de champagne amenée par Evelyne

Photos : Patrick

Participants : Philippe, Marc et Patrick (GSL) + Pierre (SCC)

Après quelques entraînements en salle pour se remettre en forme, nous voici enfin à l'entrée des Follatons pour une visite dans le Réseau des Fées. La météo annonçant de forts orages en fin d'après-midi, nous décidons quand même de descendre en prévoyant une sortie vers 16h afin d'éviter une crue.

La descente dans le Gouffre des Follatons se passe sans histoire surtout que la plupart des passages qui présentaient des rétrécissements ont été agrandis.

Fractionnement dans le P37

Méandre Blanche-Glaise et les 7 Gouilles

Puits de la Peur, dernier puits avant la Galerie du Graal

Ensuite, la Galerie du Graal nous mène au premier grand carrefour dans le réseau où nous allons d'abord faire un tour dans la Galerie des Epées (une bonne occasion pour Patrick de se remémorer la première qu'il avait effectué en 2009 dans la Galerie des Nymphes), puis nous repartons ensuite dans le sens inverse par la Galerie Merlin afin de rejoindre le Terminal situé au milieu de la Galerie des Errants.

Galerie du Graal (-150m)

Galerie Merlin

Là, on se rend au nord pour jeter un coup d'œil à la Salle du Col, puis retour en arrière et au sud afin de découvrir les passages clés qui permettent de quitter la Galerie des Errants. On rejoint ainsi la Salle du Déversoir avec ses belles concrétions, puis la Galerie de Noël.

Salle du Déversoir

Galerie de Noël

A ce moment, on se rend compte qu'il est temps de ressortir pour respecter l'horaire prévu et c'est juste après un orage de grêle que nous retrouvons la surface.

L'équipe du jour à la sortie

Juste le temps de se changer, et voilà que des trombes d'eau nous confirment qu'il était judicieux de sortir avant la nuit. Fin de journée et soirée dans une pizzeria à Vallorbe.

Merci à Pierre pour son accompagnement et ses anecdotes.

Patrick (texte et photos)

Participants : Evelyne, Hervé, Philippe, Eric, Luca, Michaël, Patrick, Marc et Jack

Et rebelotte, nouvelle séance de désobstruction avec une équipe motivée malgré le fait que quatre participants soient plus ou moins éclopés (cheville tordue, genoux éclaté, etc.).

Le début de la creuse au fond du puits n'est pas vraiment agréable car il y a des cadavres de petits animaux en putréfaction qui dégagent une odeur pestilentielle, mais le travail est ensuite un peu plus facile que les séances précédentes car c'est un mélange de cailloux plus ou moins gros et de glaise et non pas seulement de la glaise collante.

Michaël au relais avec Luca qui remonte

Et encore un tonneau (Patrick et Marc)

Le meilleur moment de la journée

En fin de journée, 24 tonneaux auront été ressortis. Il ne reste que quelques tours du câble de 20 m autour de la bobine du treuil alors on croise les doigts pour la prochaine séance.

Participants : Pierre, Alicia, Jean-Noël, Corinne, Eric, Nicoleta

Pour cette sortie aux Chaillets (cavité du Doubs qui développe plus de 9 km), nous nous sommes donnés rendez-vous directement au parking de la grotte vu qu’une partie du groupe venait de la Suisse et une de France. Après les préparations nécessaires, nous partons vers l’entrée de la grotte, à quelques centaines de mètres plus loin, les uns déjà en combi néoprène, les autres, avec l’idée de se changer devant la grotte. Devant l’entrée de la grotte, plutôt ratatinée et ressemblant plutôt à une niche a chien qu’à une entrée de grotte digne de ce nom, une petite pensée traverse mon esprit : est-ce que je veux vraiment faire ça ? (et je crois bien que je n’étais pas la seule).

L'équipe avant d'entrer dans la grotte

Juste après quelques mètres de progression à 4 pattes, nous voilà devant la première voûte mouillante, plutôt confortable, car il y a assez de place pour la tête et elle est tout droite, on ne peut pas s’y perdre. Ce n’est plus vraiment le cas pour la deuxième voûte mouillante, une espèce de laminoir super bas et très étendu, pour lequel les explorateurs ont intérêt à savoir par où il faut passer, car, une erreur d’aiguillage peut faire perdre les repères assez vite et se perdre carrément. Notre ami, Jean-Noël connait très bien la grotte, ayant fait partie de l’équipe qui l’a découverte il y a quelques années. Donc, nous lui faisons entièrement confiance pour nous guider dans ce petit labyrinthe de 40 cm de hauteur, dont 25 cm d’eau ... Autant dire, qu’il n’y a avait pas une place confortable pour que la tête soit bien en dehors de l’eau. Les uns sur le dos, les autres sur le ventre et avec la tête tournée de côté pour respirer, nous progressons derrière Jean-Noël. Plus d’appréhension que de mal, car tout se passe bien, malgré quelques petits coinçages et frayeurs inhérentes à ce genre d’entreprise. Jean-Noël pense que le passage a peut-être été agrandi, car à l’époque, il a souvenir d’avoir un œil dans l’eau quand il progressait sur le ventre, tant l’espace entre l’eau et le plafond était restreint.

Dans les longues voûtes mouillantes de la zone d'entrée

Le passage bas passé, vient un passage plus confortable, sans eau, mais avec un sol très irrégulier et avec des bouts bien saillants et qui accrochent bien, et qui ne nous permet pas encore de nous mettre debout, nous fait pester bien plus que dans le premier passage très bas. Arrivés dans des parties plus confortables, nous allons voir les fameuses griffures d’ours (Eric en raffole), ce qui fait le sujet de blagues juteuses qui nous mettent dans une bonne ambiance.

Galerie nettement plus spacieuse

Nous allons ensuite visiter la Galerie des Deux Avenues, une qui part vers la gauche, l’Avenue des Ormes, que nous visitons jusqu'à un certain point et où nous voyons du coton de gypse et des fleurs de gypse, fines comme de la dentelle. En revenant sur nos pas et en prenant la direction opposée, après le passage d’une vire confortable, nous arrivons dans l’Avenue du Chatelet, qui présente de beaux volumes et des blocs en chaos.

Vire confortable

Chaos de blocs dans la Galerie du Chatelet

Une escalade de 4 mètres, qui pose quelques soucis à certains, car nous n’avions pas prévue de corde, nous permet d’accéder à la partie terminale, qui présente de belles formations, des cheveux de gypse, extrêmes fragiles. Nous faisons très attention à pas trop faire des courants d’air, car les cheveux sont très sensibles et on veut qu’ils soient encore là pour les prochaines générations. Jean-Noël et Corinne nous confient leur impression qu’à l’époque il y avait beaucoup plus de ces cheveux qui sont peut être tombés à cause du passage des visiteurs.

Escalade de 4 m pour l'accès à la partie terminale

Les cheveux de gypse

Autres cheveux de gypse


Pour le retour, nous appréhendons un peu les passages bas, mais qui sont franchis plus facilement qu’à l’aller. Une fois dehors, et en profitant de nos combis néoprène, nous nous baignons dans la Loue et prenons un petit bain de soleil.

Eric à la sortie de la grotte

Baignade dans la Loue ... et deux monstres sortis de la jungle

Pour bien clore la magnifique journée, nous allons ensuite prendre un verre et une glace à Ornans, en trouvant une terrasse au bord de la Loue, face au Musée Gustave Courbet.

Nicoleta