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Participants : Nicoleta, Evelyne, Philippe, Marc, Patrick et Jack
Malgré les difficultés liées à la crise du Coronavirus, une équipe se retrouve quand même afin de préparer le chalet pour la période estivale. Pour la pause de midi, on aura la visite de Laure et PierreDo.
Le chalet à la tombée de la nuit
Un mois auparavant, Marc et Jack (qui a fait 3 jours) étaient montés chacun de leur côté et ils ont pu alors admirer de magnifiques "tapis" de jonquilles.
Participants : Evelyne et Jack
Révision GPS des coordonnées de plusieurs cavités et on profite en étant dans le coin pour aller voir un nouveau trou qui nous a été signalé par Gérard. Il n'a toutefois pas relevé ses coordonnées, mais avec ses indications on le trouve assez rapidement.
L'entrée se présente sous la forme d'un petit puits de 2 m
Après une très courte pente, il y a une fissure verticale dont le départ est trop étroit pour passer. Une désobstruction pourrait toutefois être tentée, car ensuite ça descend sur au moins 5-6 m.
Au bas du R2, il y avait aussi une longue côte, mais en creusant ensuite le sol nous n'avons pas trouvé d'autres ossements. Curieux, car la cavité est située dans un lapiaz chaotique et très pentu, loin de tout pâturages.
Participants : Laure, Evelyne, Valentin, Patrick, Michael, Marc, Eric, Corinne, Philippe et Nicoleta
Organisée par Laure, qui donnait le cours, cette soirée avait pour but d'apprendre à faire des paillassons avec des vieilles cordes de spéléo ou de montagne. Un moyen écologique de les recycler plutôt que de les jeter !
Laure a même établi un "Guide du Paillasson" au format PDF.
Après quelques explications, tout le monde s'est donc mis au travail.
Et voilà le résultat final pour cette soirée :
Un grand merci à Laure
Participants : Federica, Marc, Philippe C., Anna, Nicoleta
Petite sortie pour faire découvrir le monde souterrain à Marc et Federica, et, à cette période de l’année, quoi de plus normal que d’aller à la Grande Rolaz.
Rendez-vous pris pour 13h, nous voilà arrivés au Col du Marchairuz sous une petite bruine qui n’a pas l’air de faiblir. Nous nous changeons sous la pluie… voilà, nous sommes déjà trempés, donc on ne craint plus rien. Néanmoins, certaines d’entre nous (je ne donnerai pas de noms, n’est-ce pas Anna ?) prennent quand même le parapluie… image oblige. Nous avions prévu des raquettes de neige, qui s’avèrent être bien utiles, car la neige est assez abondante sur ce versant du Jura.
Grâce au flair de Philippe, nous tombons tout de suite sur l’entrée de la grotte, qu’Anna commence à équiper pendant que Nicoleta aide les nouveaux spéléos à se dépatouiller dans la quincaillerie. Nous sommes tous passés, au début de l’apprentissage des techniques verticales, par ce moment où nous nous demandons "comment diable vais-je faire pour me souvenir comment mettre tous ce matos !"
Voilà que nous sommes tous prêts. Philippe ouvre la descente. Marc et Federica suivent comme s’ils avaient fait ça toute leur vie !
Nous profitons pour visiter les différentes salles et nous nous attardons dans la grande salle, où nous profitons pour faire des exercices de montée et descente sur corde jusqu’au balcon et visiter les galeries basses derrière. Nous redescendons dans la grande salle et nous dégustons, dans la bonne humeur, un succulent Panettone, qui, malgré qu’il soit devenu carré lors de la descente dans la grotte, il n’a rien perdu de sa saveur. Merci Federica d’avoir pensé à ce bon goûté. Du thé chaud agrémente le tout et nous réchauffe un peu.
Dans les boyaux latéraux
Exercice sur corde au balcon de la grande salle
Il est déjà temps de remonter … déjà presque 3h sous terre !
La montée, le déséquipèrent de la grotte et le retour aux voitures se font rapidement. Nous sommes tous plus ou moins frigorifiés. Pour célébrer ce beau moment de partage, petite halte autour de quelques boissons au restaurant du col.
Nicoleta
Participants : Laure, Evelyne, Vivien, Patrick et Jack comme aide en surface
Après à nouveau plus d'une année d'absence, retour dans cette perte pour modifier le système de déviation d'eau qui n'était pas du tout adéquat. Cette fois, un long tuyau est installé depuis le sommet du P4 jusque dans la fissure terminale.
Portage du tuyau dans le brouillard
Pas facile de faire descendre le tuyau qui n'est pas vraiment souple
Maintenant c'est le top, car la partie terminale n'est plus du tout arrosée. Avant de ressortir, quelques pachons métalliques en U sont aussi fixés dans le P3 terminal et dans le P4.
En ressortant, le brouillard a presque disparu
Lors d'une prochaine sortie, on pourra donc tenter de franchir le passage terminal sans se noyer.
Participants: Anna, Andrea, Eric, Nicoleta, Philippe C. et Roger (géologue)
Un peu moins d'une année s'est passée depuis la pose d'un barrage de mesure de pression de l'eau/débit un peu plus loin que le bas de la Grande Cascade, aux alentours de -440.
Une maintenance de ces appareils était donc nécessaire.
Nous nous retrouvons au parking au Chalet des Fers un peu en retard vers 9h (Nicoleta était à l'heure) puis nous nous équipons et répartissons le matériel.
Nous faisons la facile marche d'approche jusqu'à l'entrée.
À 10:15 nous entrons, puis descendons sans soucis jusqu'au bas de La Grande Cascade.
C'est donc à 6 que nous descendrons jusqu'au bas de la Grande Cascade, puis nous séparerons en 2 groupes de 3.
À cet endroit nous ferons une pause pic-nic, puis nous séparons en 2 groupes.
Le premier groupe (Andrea, Nicoleta et Roger) effectueront les travaux de maintenance puis remonteront à la surface, tandis que le second (Anna, Eric et moi) descendrons dans le réseau fossile, jusqu'à -646 (au fond quoi...) et remonterons (ben oui...)
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Groupe 1:
Une fois l’équipe qui allait au fond partie, Roger a commencé à préparer son matériel. Heureusement, tout a bien tenu depuis l’année passée, donc pas besoin de faire des travaux sur l’installation en place. Les seules choses à faire ont été le remplacement des sondes pour assurer encore deux ans de mesures, faire des tests de débit et des photos de l’installation et prélèvements des échantillons d’eau (pour info, selon les analyses effectuées l’année passée, l’eau dans le gouffre est d’une qualité exceptionnelle, sans la moindre bactérie). Tout cela a pris toute fois un gros 45 minutes et nous avons bien eu le temps de se refroidir et commencer à greloter. Nous avons commencé à remonter vers 14h et nous avons bien progressé jusqu’aux puits. Dû à des Crolls qui refusaient de s’ouvrir en haut du P25 ;-), nous avons perdu un peu de temps et d’énergie. Vers 18h nous étions dehors. Belle expérience et sortie dans la bonne humeur.
Texte, Nicoleta
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Groupe 2:
Les deux groupes se séparent, et nous commençons à descendre.
Il y a un endroit, juste après le barrage, avec un câble métallique, ce câble est dangereux, nous ne l'avons pas utilisé et avons préféré nous mouiller les pieds.
Ensuite nous arrivons vers la jonction Réseaux Actif/Fossile, nous montons donc et rejoignons le réseau fossile. Depuis là, pas mal d'endroits avec "corde facultative", mais c'est bien utile quand même (et même vivement conseillé), puis arrivons à la salle des Bivouacs.
dans la salle des Bivouacs
Depuis là ça se complique, et nous arrivons tant bien que mal dans la salle terminale (et c'est curieux, mais ça ne semble pas trop correspondre au topo, pas vu de R4, mais un petit shunt qui nous a permis de passer). Arrivés dans la salle terminale, nous cherchons le boyau qui amène à la cote -646.
dans la Salle Terminale
Là aussi, ça se mérite, car ce boyau n'est pas évident du tout et avons été obligés d'enlever notre matériel vertical pour passer, il est 15h30 quand nous somme au fond du fond.
Vient maintenant le temps de la remontée.
J'avoue que je commence à être sérieusement épuisé, et remercie Eric et Anna qui m'ont accompagné et soutenu (ou supporté? ;-) ) pour toute cette aventure.
des excentiques
Après quelques chants, cris, grognements, et autres mots impossible à écrire ici... nous montons, montons et montons (et je ne suis pas moins épuisé pour autant) puis rejoignons à nouveau la partie active.
Au bas de la Grande Cascade nous profitons de faire encore une bonne pause pic-nic.
Ensuite, nous remontons et nous sortirons à 20h15, en temps "record" depuis la Grande Cascade.
C'était une superbe aventure, mais extrêmement épuisante pour moi. Ca a beau être un "-500 facile", c'est quand même très très physique (et mental aussi)
Texte, Philippe C. / Photos, Anna
Participants : Eric, Anna, Nicoleta, Pierre, Alicia, Jean-Noël et Corinne + Andreas
Date de la sortie : 28 septembre 2019
Comme de coutume chaque année, notre sortie entre le GSL et nos amis spéléos français Pierre, Alicia, Jean-Noël et Corinne a été planifié pour fin septembre à Milandre.
Accompagnés de Andreas Schwin du SCJ, qui sera notre guide pour la sortie, nous sommes allés garer les voitures au chalet du SCJ. Comme la sortie de grotte est littéralement à 2 m du chalet, ça sera super sympa de sortir et pouvoir toute de suite se poser dans le chalet. Nous nous dirigeons donc vers l’autre entrée de la grotte pour le début de notre traversée.
Des questions sur le besoin de la combi néoprène ont surgi, et, au vu de l’expérience de Andreas et du degré de frilosité de chacun, seulement Eric et Anna prennent leurs combis. Le reste de l’équipe a décidé de braver l’eau froide.
Après une première partie qui se fait dans l’ancienne grotte touristique, boueuse et poussiéreuse, nous arrivons dans l’actif. La progression le long de cette longue et magnifique rivière souterraine est fort agréable, avec la plupart du temps de l’eau jusqu’aux mollets, mais aussi des passages « pimentés », avec l’eau jusqu’au coup (3 passages courts).
La grotte est très belle avec des zones concrétionnées, ainsi que de jolies vasques et petites cascades.
Le puit de sortie est spectaculaire, avec plus d’une trentaine de mètres de montée sur des échelles métalliques dans un puit complètement foré.
La sortie à l’air libre nous réserve la surprise d’une fin de journée ensoleillée, dans cette nature jurassienne d’une grande beauté.
Une fois tout le monde changé et au sec, nous étendons nos affaires pour les faire sécher sur la clôture du chalet, en un étrange étalage multicolore de combis spéléo, combis néoprène, sous-combis, sous-vêtements, gants, chaussette et autres articles.
C’est autour d’un feu dans le court du petit chalet que la joyeuse équipe a fini la soirée, avec des grillades juteuses et du bon vin.
Merci Andreas de nous avoir accompagné et merci à toute l’équipe pour cette novelle sortie dans la bonne humeur et le partage.
Nicoleta
Participants : Yohan, Maureen et Patrick
Sous la chaleur de ce week-end du Jeûne Fédéral, petite sortie familiale dans le Jura français (proche de Saint-Claude) pour découvrir ce joli canyon.
Malgré le peu d'eau, nous arrivons quand même à nous amuser à sauter dans de belles vasques avant d'arriver à la cascade finale de 30 m.
Portrait de famille
Joli saut
Sommet de la cascade finale
Cascade finale
Pour cette semaine de canyonning annuel (31.08.2019 / 07.09.2019), Pierre et moi avons choisis de nous rendre dans les Pyrénées espagnoles, dans la région du Mont Perdu. Nous avons été surpris par la fraîcheur de l'eau (si on compare à la Sierra de Guarra), mais c'est normal car nous étions à une altitude de plus de 1500 m.
Paysage typique de la région
Dimanche : Canyon de Barrosa, près de la frontière française
Lundi : Via ferrata de la Foradada del Toscar
Mardi : Canyon de Gloces
Mercredi : Canyon de Miraval (intégral)
Jeudi : Via ferrata et canyon de Sorrosal
Vendredi : Foz de la Canal
Après cette magnifique semaine de beau temps et de journées bien remplies, sans oublier nos soirées apéros et repas dans les auberges locales (+ quelques achats de matos canyon), nous sommes rentrés bien fatigué en Suisse.
Patrick
Avec Félix nous partons découvrir les grottes de l'aude autour de chez lui, sa maison isolée au abord du hameau de Festes nous servira de camp de base. Dès mon arrivée, nous décidons de visiter une grotte non connue que Félix avait repéré dans une carrière à 10 minutes de chez lui. L'entrée assez étroite donne sur un ressaut de 4 mètres environ qui se désescalade facilement. Nous croyons faire de la première, mais quelques traces nous montre que nous ne sommes pas les premiers. Un méandre de 15 mètres environ (photo 1) fait suite au ressaut et se termine sur comblement d'argile.
A la sortie, nous prospectons le reste de la carrière et trouvons une entrée étroite qui donne sur une grande galerie horizontal se développant sur 20 mètres dans une faille. cette fois je fais quand même au moins 10 mètres de premières après étroiture et escalade. La suite est bouchée par des blocs effondrés. Avant de retourner chez Félix, nous passons voir une petite résurgence que nous remontons sur 30 mètres. Ainsi s'achève le premier jour.
photo 1
Pour ce deuxième jour, nous allons dans le trou des Vents d'Anges. Ce trou est fermé par une porte. Ce qui laisse supposer qu'il est très intéressant. La zone d'entrée est plutôt étroite et assez chaotique, jusqu'à arriver à la salle du CPE, qui est une salle gigantesque avec de belles concrétions et de magnifiques cristaux d'aragonite. Après cette salle, nous arrivons dans des volumes plus modestes : nous suivant un petit actif dans un méandre, de -130 à -180. Après, nous sortons de l'actif, pour arriver dans le Réseau Concrétionné, qui se compose d'une suite de salles avec de magnifiques concrétions bien planches et se termine vers -230 à la Salle Du Sable. À partir de là,nous remontons une grosse trémie constituée de blocs gigantesques pour arriver dans la Salle des Tuniques Bleues : la plus grande salle du réseau. Cette salle sera notre terminus pour ce jour là.
méduse
cristaux d'aragonite
encore des cristaux d'aragonite
baguettes de gours
plus de baguettes de gours
une belle géode
Le troisième jour, nous allons au réseau Bufo Fret, un réseau remontant, aux galeries plutôt modestes mais parsemées de beaux ensembles de concrétions. La plupart des galeries sont des conduites forcées, abritant parfois de fortes densités de concrétions. Notre progression s'arrêtera sur une corde manquante, déséquipée, d'après un bout de papier, en 2012 pour cause de "fin du monde" (la montagne où se développe la cavité était supposée être le seul endroit où l'on pouvait être sauvé de la fin du monde (fin du calendrier maya, le 12/12/2012) par des extraterrestres) .
l'entrée (artificielle) de la grotte, avec un courant d'air monstrueux (au point que les feuilles qu'on fait tomber dedans ressortent pour certaines)
belles concrétions
Valentin prisonnier derrière une prison en concrétions
Pour la dernière journée, nous prévoyons de visiter la Grotte de Trassanel, qui semble très belle. D'après la topo, l'entrée 2 (artificielle et horizontale) est fermée par deux portes consécutives, séparées d'une centaine de mètres. L'entrée 1, commençant par P10, et suivit d'une étroiture semble ne pas avoir de porte (nous n'en avons trouvé aucune mention, ni sur la topo, ni dans les comptes rendus de sorties). Grande est donc notre déceptions lorsque nous arrivons devant celle-ci et constatons quelle est verrouillée : dans un premier temps, nous gardons l'espoir que nos coordonnées correspondaient en fait à l'entrée 2, et cherchons donc vainement l'entrée 1 quelques centaines de mètres plus au nord, dans les broussailles. Après près de deux heures de recherches, nous nous rendons à l'évidence qu'il doit bien s'agir de l'entrée 1, et parvenons rapidement à trouver l'entrée 2 (dont on savait déjà qu'elle était verrouillée).
Nous tentons ensuite de repérer quelques entrées proches représentées dans OsmAnd (une interface d'OpenStreetMap sur natel), sans grand succès (la végétation était très dense et épineuse, nous renonçons donc rapidement).
Nous décidons finalement d'aller visiter la "Grotte Des Mages", dont Valentin se souvenait qu'elle développait près d'un kilomètre, et qui n'était pas trop loin (10km) et figurait sur OsmAnd. Nous finissons par trouver l'entrée, qui semble être une perte en cas de grosses pluies dans un ruisseau actuellement à sec. L'entrée est protégée par une grille pour empêcher les cailloux d'y tomber. Pourtant, quand Valentin s'y engage, la grotte est bouchée au bout de 4m.
Les batteries du natel étant presque vides (insuffisantes pour trouver un autre trou au GPS), et l'après-midi étant déjà bien entamé, nous finissant par rentrer à la maison, déçus, en ayant fait moins de 5 minutes sous terre pour Valentin et 0 pour Félix